Soutien musclé pour les milliers de manifestants réunis à Athènes pour une nouvelle journée de grève générale: le principal syndicat policier menace de réclamer des mandats d'arrêt à l'encontre des représentants de l'Union européenne et du FMI, accusés de torpiller le pays à grand coup de rigueur. Au gouvernement, les défections se multiplient : en fin d'après midi, deux ministres socialistes et trois d'extrême-droite avaient présenté leur démission.
Les grèves générales, comme hier encore, se succèdent en Grèce. Le gouvernement multiplie les mesures d'austérité à la demande de ses créanciers qui perdent patience… comme les Grecs. Car les vraies réformes restent à faire.
Beate Zschäpe, unique survivante du trio de tueurs néonazis, comparait le 6 mai 2013 devant le tribunal de Munich. Elle est soupçonnée d'avoir participé au meurtre de neuf immigrés dont huit Turcs et un Grec.
L’ONG Human Rights Watch vient de remettre un rapport accablant. Elle y décrit les conditions de détention "inhumaines" des migrants illégaux en Grèce, et met en cause l’UE et son agence de surveillance des frontières, Frontex. Cette dernière pointe de son côté les responsabilités non assumées de la Grèce. À qui la faute ?
L’économie grecque ne sera bientôt plus la seule à être malade. Les laboratoires pharmaceutiques Roche ont en effet décidé de ne plus livrer en médicaments certains hôpitaux publics hellènes, car ces derniers n’honoreraient pas leurs factures. Une décision qui pourrait s’étendre prochainement à d’autres grands malades: l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
Les Grecs ne sont pas tendres avec DSK. Le patron du FMI focalise à lui seul toutes les rancœurs engendrées par l'austérité drastique imposée à leur pays. Rien n'arrête les éditorialistes pour qui Dominique Strauss-Kahn est doublement coupable: envers les femmes comme envers leur pays. Florilège.