Les Etats-Unis ont décidé de lancer une soixantaine de missiles sur une base militaire syrienne, en réaction à l'attaque présumée de civils par des armes chimiques. Les dirigeants européens soutiennent l'intervention.
A part Emmanuel Macron, les candidats à la présidentielle ne pratiquent pas un anglais de haut niveau. Tout comme les derniers présidents de la république. Mais, ailleurs en Europe, les chefs de gouvernement ne font pas forcément mieux…
Après sa prestation télévisée du 14 avril, le président français chute encore dans les sondages. Sa communication est manifestement inadaptée car, malgré des difficultés, ses homologues italien et allemand font bien meilleure figure.
Les allocations familiales identiques pour toutes les familles, c'est terminé. A partir de juillet 2015 elles seront réduites à partir de 6000 euros de revenus. Ailleurs en Europe, l'universalité des allocs est également battue en brèche.
Matteo Renzi est partout. Intronisé "nouvelle figure de l'Europe" par plusieurs médias, l'italien occupe l'espace. Un poids grandissant au détriment de François Hollande et de la France. Analyse
En juillet dernier, treize citoyens attaquent l’Etat en justice pour pratique de contrôles discriminatoires. Le verdict vient de tomber: tous sont déboutés. Ils vont faire appel.
L'Assemblée nationale a adopté hier le projet de loi interdisant le cumul des mandats. Le chemin reste long, et l'échéance lointaine: 2017. Encore quatre ans, donc, d'une peu glorieuse exception française. En Europe, les élus français sont, de loin, les champions du cumul.
François Hollande et Angela Merkel annoncent un New Deal pour les 15-24 ans au chômage en Europe. Reste à déterminer quels sont les jeunes qui pourront en profiter: les diplômés ou les moins qualifiés ?
Malgré les apparences, l'austérité est toujours de rigueur aux Pays-Bas et au Portugal. Le gouvernement néerlandais politiquement affaibli n'a pas les moyens de relancer l'économie. Pas de changement de cap non plus au Portugal, mais seulement l'annulation d'une coupe budgétaire jugée discriminatoire.
Les Pays-Bas plongent brutalement dans la récession. Au 3ème trimestre 2012, l'économie néerlandaise a enregistré, selon les données Eurostat publiées ce matin, une décroissance de 1,1%. C'est le plus mauvais résultat des pays de l'Union européenne, Grèce exceptée. Le modèle économique batave, hier cité en exemple, se fissure sous le poids de la crise économique européenne.
Contrastant avec l’image d’Epinal d’un pays où il fait bon vivre, les répercussions de la crise européenne frappent les catégories sociales les plus faibles. L’économie des Pays-Bas ralentit plus vite que les prévisions les plus pessimistes. Et le moral des Néerlandais est au plus bas. Dans ce contexte le nouveau gouvernement ne bénéficiera d'aucun état de grâce.
Socialiste version Mélenchon, Emil Roemer se voit déjà chef du gouvernement néerlandais à l'issue des élections dans deux semaines. Il est désormais en tête dans les sondages. Son programme: la taxation des riches et le refus de la rigueur imposée par Bruxelles. Sa gouaille et son franc-parler séduisent les Néerlandais.
La rancœur de Silvio Berlusconi envers Nicolas Sarkozy est telle qu'il souhaite une victoire de François Hollande. Le président-candidat est également accusé d'avoir lâché l'Italie en pleine crise financière pour ne pas déplaire à Angela Merkel.
Les clubs sociaux, ces associations de consommateurs de cannabis nées dans les années 2000, se multiplient en Espagne, même si le flou juridique demeure. Alors que les Pays-Bas interdisent leurs coffee shops aux étrangers, les fumeurs de hash européens se tournent de plus en plus vers la sociabilité cannabique à l’espagnole. A l'opposé, en France, François Hollande ne veut “pas donner le moindre signal de renoncement à une dissuasion de cette consommation de cannabis".
Alors que Hollande mène le 1er tour de l'élection présidentielle française, les Pays-Bas n'ont plus de gouvernement. Le chef de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders a fait tomber la coalition libérale-chrétienne au pouvoir. Une occasion pour la gauche hollandaise de revenir au pouvoir. Comme en France?
La presse européenne et nord-américaine est quasi-unanime: François Hollande devrait l'emporter au second tour. Mais la victoire du candidat socialiste sera "aigre-douce". Vu de l'étranger, les Français ont exprimé leur "rage" en votant masivement pour Marine Le Pen.
Interrogés par la correspondante du Soir à Paris, les journalistes de la presse étrangère sont catégoriques : Nicolas Sarkozy n'a aucune chance de gagner l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu dimanche. Vidéo du Soir.be
A Davos, la chancelière allemande a réaffirmé sa vision d'une Europe fédérale. En France, les candidats à la présidentielle ne s'intéressent guère à l'avenir de l'Union.
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