Communiste dans l'âme, Grigoris est pourtant décidé: son prochain vote ira à Aube dorée, le parti néo-nazi entré au Parlement grec l'année dernière. Un choix qu'il dit dicté par la situation du pays et nécessaire pour punir la classe politique. Premier volet de notre série de portraits d'Européens votant pour la première fois à l'extrême droite.
Les hommes politiques grecs ne font pas partie du commun des mortels. Aucun n’est jamais allé en prison, n’a été jugé, ni même inculpé depuis les 36 années du retour de la démocratie, avec la chute de la dictature en 1974, alors que les scandales n’ont cessé de fleurir dans le monde politico-médiatico-financier du pays.
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