Plusieurs pays, très concernés par l'immigration illégale, ne comptabilisent pas les disparitions d'enfants et d'adolescents et l'échange de données entre les pays de l'UE reste inexistant à ce jour.
L'immigration reste un des thèmes qui polarise l'inquiétude des Européens, pourtant les immigrés non autorisés ne concernent moins d'1% de la population du continent.
Pour la deuxième année consécutive, le nombre de passages clandestins a diminué selon l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex)
Les 23 700 migrants noyés en Méditerranée ces dernières années sont aussi les victimes d'un manque de courage politique des dirigeants des pays européens face à la xénophobie attisée par les partis populistes.
La Marine italienne n’est désormais plus seule en Méditerranée pour surveiller ses frontières maritimes. Ses voisins européens, dont la France, participent à l’"Opération Triton" dont le premier souci n’est pas de venir aux migrants en perdition, mais de surveiller les frontières maritimes de l’Europe.
Amnesty International critique la politique migratoire de l’Union européenne. De plus en plus refermée sur elle même, la forteresse Europe se construit parfois au mépris des droits des migrants et des réfugiés.
La Grèce reste la première porte d’entrée des clandestins en Europe. Les îles grecques, si connues des touristes pour leur beauté, sont un enfer pour les réfugiés du monde entier. Ceci dans l'indifférence générale, Lampedusa focalisant l'attention sur l'Italie.
Après la tragédie de Lampedusa, le gouvernement italien pourrait abolir le délit de clandestinité. Mais les ministres de droite s'y opposent. Quant à la prise en charge des migrants, ce doit être non plus un problème national, mais européen.
La Grèce a commencé la construction de la clôture à la frontière avec la Turquie, devenue l'une des principales portes d'entrée clandestine en Europe. Athènes est débordée par l'afflux de migrants et sa politique d'asile totalement défaillante. Bruxelles refuse de participer.
L’ONG Human Rights Watch vient de remettre un rapport accablant. Elle y décrit les conditions de détention "inhumaines" des migrants illégaux en Grèce, et met en cause l’UE et son agence de surveillance des frontières, Frontex. Cette dernière pointe de son côté les responsabilités non assumées de la Grèce. À qui la faute ?
Parmi les migrants africains décidés à quitter leur continent pour atteindre l’Europe on ne parle pas de "traversée" mais de "combat" pour la vie. Le journaliste français Dominique Christian Mollard a participé à l’une de ces périlleuses odyssées.
Le gouvernement britannique a durci son discours sur les questions de sécurité, sans hésiter à jouer sur le registre de la peur. Les parallèles entre extrémisme religieux, Islam et immigration illégale, engendre un certain malaise dans les rangs même du parti conservateur.
La Cour de Justice de l’Union européenne a condamné jeudi 28 avril la loi italienne qui prévoit le délit de clandestinité ainsi que la réclusion pour les immigrés irréguliers. Cette mesure, ont expliqué les juges, va à l’encontre de la directive européenne sur le rapatriement des clandestins.
La France envisage de demander la suspension provisoire des accords européens de libre circulation de Schengen pour faire face à l'afflux d'immigrants clandestins en provenance de Libye et de Tunisie.
Plus de 22 000 migrants ont accosté depuis le début de l'année à Lampedusa, située face aux côtes tunisiennes. La nuit dernière, une embarcation a chaviré et 150 réfugiés sont portés disparus. Dans son documentaire La mer et c’est tout, le réfugié éthiopien Dagmawi Yimer, qui a fait la traversée en 2006, témoigne.
Silvio Berlusconi a promis aux habitants de Lampedusa que tous les migrants seraient transférés en "60 heures". Les premières évacuations ont commencé ce matin. L'opposition accuse le chef du gouvernement, empêtré dans de multiples affaires judiciaires, de chercher à détourner l'attention.
Le Conseil d’Etat a tranché : la "directive retour" de l’Union Européenne imposant un délai d'au moins une semaine avant l'expulsion d'un étranger en situation illégale permet de bloquer une mesure de reconduite à la frontière. Le gouvernement semble chercher, malgré tout, à contourner l'avis, mais tant que la "loi" européenne n'est pas transposée dans le droit national, "le système est bloqué".
Réponse de Berlin à l’appel à l'aide lancé par Rome pour faire face à l’afflux de réfugiés en provenance du Magreb sur l’île de Lampedusa: ce sera "nein" pour l’Allemagne. L’Autriche est sur la même longueur d'onde.
Près de 100 000 travailleurs sans-papiers vont être régularisés par le gouvernement italien. A condition de cliquer suffisamment vite pour enregistrer leur demande sur Internet : les premiers arrivés seront les premiers servis. Le compte à rebours des "click days" a commencé le 31 janvier. L'opposition dénonce une loterie scandaleuse.