Annoncé depuis plusieurs mois à cause de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix, le risque de récession s'éloigne, même si les risques et l'incertitude demeurent.
Les grèves à la SNCF ont compliqué la vie des Français pour ce weekend de Noël. Mais la France n'est pas le seul pays touché par les revendications salariales, elles ont lieu un peu partout en Europe.
Les bonnes nouvelles de l'inflation américaine ne concernent pas l'Europe, bien trop proche du conflit en Ukraine, et qui doit traverser un hiver qui n'a pas encore commencé. Les fêtes de fin d'année devraient pâtir de la baisse du pouvoir d'achat.
Les prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI) confirment les doutes de contraction pour un tiers de l'économie mondiale. l'Europe se défendrait mieux, mais les risques liés à la guerre en Ukraine ou l'apparition de nouveaux variants du Covid-19 pourraient faire plonger la croissance à 0,5% l'année prochaine.
Une progression de 10% en un an, un record qui pourrait encore s'aggraver avec l'influence de la crise monétaire et sociale dans certains pays non communautaires comme le Royaume-Uni.
Files interminables aux contrôles de sécurité, aéroports bondés, vols retardés voire annulés, grève des personnels. Et des hausses du prix des billets en raison de l'inflation. Le secteur aéronautique souffre toujours des restrictions d'effectif imposées par la baisse du traffic aérien lors de la crise du Covid.
L'inflation atteint des niveaux oubliés depuis 1984. Mais tout le monde s'accorde pour penser que le pire reste à venir, si Moscou en venait à suspendre ses livraisons de gaz, surtout pour le prochain hiver.
Le père spirituel du Brexit laisse le Royaume-Uni dans une situation catastrophique, avec une inflation à presque deux chiffres et, par ses clowneries, une crise politique sans précédent alors que l'Europe fait face à de nombreux défis. Stop ou encore?
C'est donc la fin du soutien monétaire à l'économie et de l'argent facile et illimité dans la zone euro. La période du "quoi qu'il en coûte" annoncé par Mario Draghi en 2012 se termine, dix ans plus tard.
L'inflation continue de progresser en Europe et il n'est pas possible, actuellement, de respecter les critères de Maastricht qui demandent aux pays membres de diminuer leur dette et poursuivre les réformes.
L'année s'annonce catastrophique pour l'économie et surtout pour les salariés qui attendent une augmentation de leur pouvoir d'achat. L'écart entre les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises et les ménages les plus modestes devient intenable.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), une prolongation du conflit en Ukraine aurait des conséquences économiques "dévastatrices" au niveau mondial. L'embargo du pétrole russe a déjà fait perdre le rebond économique réalisé depuis un an, avec la sortie progressive de la crise du Covid.
L'inflation devrait progresser en Europe cette année encore, poussée par une hausse des énergies qui pourrait se calmer en 2023, mais les incertitudes persistent.
Les bons chiffres du chômage en France cachent le besoin de rétablir le niveau du salaire minimum, surtout face à une inflation qui devrait subsister cette année. Les aides généreuses accordées aux entreprises pour affronter la crise sanitaire devraient se répercuter sur le marché du travail - mais le patronat redoute des embaumes moins nombreuses.
Deux années après l'apparition du Covid, la pandémie freine toujours la croissance mondiale et les programmes de vaccination dans les pays émergents sont toujours en retard. Ce désintérêt de la communauté internationale s'avère délétère alors que l'économie mondiale est vue légèrement à la baisse par le FMI.
La crise du Covid a accentué la richesse mondiale des plus fortunés, alors que les plus fragiles sont plus que jamais affectés par la précarité. Ces inégalités affectent les équilibres politiques, économiques, sociaux et environnementaux de la planète.
L'inflation est au plus haut depuis 10 ans dans la zone euro. Poussée par la reprise, la flambée des prix de l'énergie et les pénuries dans l'industrie, elle devrait se stabiliser dans les prochains mois. Mais l'accélération du phénomène aux Etats-Unis pourrait aggraver la situation européenne.
La reprise s'annonce plus rapide que prévu et les entreprises ont fortement bénéficié des plans de relance. L'inflation progresse cependant, alors que les salariés attendent des augmentations de salaire.
La zone euro est durement impacté par la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine. L'Allemagne, fer de lance de l'économie européenne, est la plus affectée.