Dans les semaines à venir, le Royaume-Uni devrait quitter l’UE sur les bases du dernier accord avec l’Europe. Mais le Royaume est menacé à terme de désintégration : l’Ecosse pro-européenne a une nouvelle raison de prendre son indépendance et l’Irlande du nord de rejoindre la république.
Hier s'est achevé le troisième round des discussions sur le Brexit entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Si Londres refuse toujours de communiquer le montant de la facture dont elle devra s'acquitter pour sortir des Vingt-Huit, la question de l'"exit bill" est loin d'être la seule à résoudre.
Après son revers électoral de la semaine dernière, la Première ministre britannique a dû faire appel au DUP nord-irlandais pour obtenir une majorité à la Chambre des Communes. Theresa May devait d'ailleurs s'entretenir aujourd'hui avec Arlene Foster, la leader de ce parti aux positions légèrement encombrantes pour la cheffe du gouvernement.
Chiffre du jour : 350 000 euros. C'est la somme dépensée par les autorités nord-irlandaises pour embellir les communes qui accueillent le G8 ces 17 et 18 juin.
Après cinq ans de paix entre catholiques et protestants, les violences entre les deux communautés ont repris à Belfast. L'étincelle: l’Union jack ne flottera plus en permanence sur la mairie. Un sacrilège pour les unionistes.
Pâques en Irlande n'est pas, pour les catholiques, qu'une fête religieuse. Date fondatrice de la République, c’est aussi une fête très politique à la mémoire des "martyrs" du conflit avec les protestants. L'Église, elle, en profite pour garder ses fidèles.
6 octobre 2010: une voiture piégée explose à Londonderry, en Irlande du Nord où les tensions entre unionistes protestants et nationalistes catholiques restent latentes. A Belfast, la municipalité s’active, mais une frontière religieuse sépare toujours les habitants. Visite guidée.
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