Malgré la bonne position des candidats écologistes en France à la veille des municipales, le parti EELV n’a pas progressé durant la pandémie. C’est la même chose dans tous les pays européens, où les Verts stagnent voire régressent, signalant ainsi la faiblesse de l’écologie politique.
La mobilisation des électeurs européens a limité à une trentaine les élus supplémentaires des courants nationalistes et eurosceptiques. Les libéraux, qui gagnent 40 élus, pourraient jouer un rôle pivot dans l’équilibre des forces politiques du Parlement. Les Verts aussi.
A travers le continent, les partis au pouvoir sont en déclin alors que les partis populistes menacent l'unité de l'Union européenne. Les verts sont en forte progression et pourraient être les arbitres de la politique commune des années à venir.
En France, comme dans beaucoup de pays européens, les partis écologistes voient leur audience diminuer depuis quelques années. Allemagne et Bénélux font cependant exception. Les Verts ne participent pratiquement plus à aucun gouvernement.
Le référendum organisé ce week-end par les socialistes français visait à pousser les Verts d’EELV à l’alliance. Mais ces derniers regardent plutôt en direction de la gauche de la gauche tandis que les dissidents verts modérés fondent un nouveau parti. En Europe, les écologistes ont construit des alliances très diverses.
Après leur refus de participer au gouvernement Valls, retour à la case "partenaire" pour les Verts en France. Ailleurs en Europe, les Verts sont puissants en Allemagne et recueillent 5 à 10% des voix en Autriche, Pays Bas, Belgique ou Hongrie. Ils sont plus faibles au sud de l'Europe. Aujourd'hui, aucun de ces pays ne compte de ministres écolos.
La candidate d'Europe-Écologie Les Verts est la plus Européenne de tous les prétendants à la présidentielle. Entre son histoire personnelle et ses propositions, la franco-norvégienne est la seule à mettre l'Europe au centre de son programme.
Le chantier de la gare de Stuttgart devra encore attendre. Hier matin, une centaine de manifestants s'est opposé à la reprise des travaux du gigantesque projet "Stuttgart 21". Durant leur campagne pour diriger le Land, les Verts avaient promis d’abandonner le projet. Mais maintenant aux affaires, ils ont du mal prendre une décision et préfèrent organiser un référendum.
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