Les Suisses disent "Non" à l'immigration? Pas tous. Le référendum helvète révèle surtout un pays divisé à 50/50 sur la question, et coupé en deux d'est en ouest, entre cantons francophones et germanophones.
Les étudiants allemands sont toujours plus nombreux à poursuivre leurs études en Autriche. Une situation qui engorge certains cursus et nuit aux jeunes Autrichiens. L’État veut limiter cet afflux.
Le Danemark veut rétablir "au plus vite" des contrôles à ses frontières intra-européennes avec l’Allemagne et la Suède. Au moment où les Accords de Schengen sont attaqués de toutes parts, cette décision souligne l'importance de l'extrême-droite dans le pays et la fragilité des acquis européens.
Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy se sont rabibochés sur le dos de la libre circulation en Europe. Ils souhaitent une ouverture des frontières en pointillés. En cas d'afflux d'immigrants, elles pourront être fermées. Un principe fondateur de l'Union européenne est ainsi remis en cause.
De la Révolution de Jasmin à la remise en cause de Schengen, chronologie interactive d'une phobie européenne.
La France et l'Italie jouent au ping-pong depuis une quinzaine de jours avec les immigrés tunisiens débarqués à Lampedusa. Après avoir assuré, chacun de leur côté, respecter les accords de Schengen, les deux pays ont envoyé une lettre commune à Bruxelles pour demander le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures "en cas de difficultés exceptionnelles".
Les salariés des pays de l’Est qui ont adhéré à l’UE en 2004 pourront circuler librement en Europe le 1er mai. Loin des diatribes de l’extrême droite, les experts autrichiens ne s’attendent pas à voir déferler une vague de migrants dont le pays a bien besoin.
Cette fois-ci, c'est officiel : la France et l'Allemagne ne veulent pas de la libre circulation des Roumains et des Bulgares dans l'espace Schengen pourtant prévue au printemps 2011. A Bucarest et à Sofia, ce camouflet passe très mal.
La Commission européenne suspend la procédure d'infraction entamée contre la France à la suite des expulsions de Roms. Paris s’est engagé à modifier sa législation pour respecter le droit européen.
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