Un mouvement politique disparate semble se cristalliser contre les mesures mises en place pour réduire la progression du variant Delta. Ces manifestations, rares en pleine période estivale, pourraient se poursuivre à la rentrée et fragiliser les gouvernements en place, à l'instar du mouvement des Gilets jaunes.
Ces protestations, souvent attisées par les partis populistes, rejoignent celles qui paralysent aussi le Liban, où la jeunesse désespérée descend tous les jours dans la rue. La montée du populisme de droite alimente cette protestation qui s'attaque aussi à l'élite libérale, aux médias et aux institutions.
Au nom de la protection de la vie privée des policiers, le législateur français envisage de restreindre le droit des citoyens à filmer les actions de la police. Un difficile équilibre entre liberté de tous et sécurité de chacun qui fait polémique et que les pays européens ne traitent pas tous de la même façon.
Jour après jour, les pays européens multiplient les restrictions et restaurent le confinement, alors que le vieux continent est redevenu l'épicentre de la pandémie. Si ces mesures sont globalement acceptées par les populations, la colère grandit auprès des plus fragiles, qui protestent au nom de la "liberté".
Les récentes affaires de violence policière en France ont relancé le débat sur la neutralité des enquêtes menées par l’IGPN, la police des polices. Chez certains de nos voisins la police s’auto-contrôle également. Mais d’autres Etats ont mis en place des organismes indépendants.
En France, le bras de fer gouvernement-syndicats sur les retraites illustre le rôle politique des grandes confédérations. Chez nos voisins, ce rôle tend à s’estomper, les syndicats se concentrant sur la défense des intérêts immédiats et concrets des salariés (notre photo: manifestation du syndicat IG-Metall).
828 personnes ont été interpellées samedi dernier dans la capitale russe. Lors du weekend précédent, 1400 arrestations ont été faites au cours d'une manifestation pacifique.
Face aux manifestations qui dérapent, les forces de police françaises ont paru débordées ces derniers mois. A la lumière de ce qui se passe chez nos voisins européens, ce n’est pas une question de moyens mais de stratégie inadaptée. Reste que l’organisation idéale contre la volonté d'en découdre n’existe pas.
Plusieurs syndicats ont appelé à la « marée populaire » de samedi dernier. Un rôle politique de confrontation avec le pouvoir malgré le faible taux de syndicalisation. Chez nos voisins, les syndicats sont plus centrés sur la défense des intérêts immédiats et concrets des salariés.
Les taxis ont encore bloqué les villes françaises la semaine dernière. Uber est toujours dans leur collimateur, cette fois pour leur service VTC. Pour le numéro un du transport collaboratif, les interdictions se multiplient en Europe mais la firme californienne fait de la résistance.
A Leipzig, les étudiants protestent. Leur faculté est au régime sec: 1000 postes doivent être supprimés d'ici à 2020. Cette ville de l'Est n'est pas un cas isolé. La stratégie allemande pour favoriser des "facs d'excellence" laisse de nombreux établissements sur le carreau.
Né dans les quartiers pauvres de Barcelone, le mouvement 'Stop Pujades Transport' dénonce la hausse chronique des prix des transports publics et bloque la circulation. Cette année encore, ils ont encore grimpé de 8%, dans une ville où la précarité, elle-aussi, ne cesse de croître. Rencontre.
La contestation pro-européenne a repris de plus belle à Kiev, après l'adoption de lois répressives contre l'opposition. Et la violence est montée d'un cran: cinq manifestants sont morts mercredi 22 janvier au terme d'une nouvelle nuit d'affrontements.
Plus encore que les bonnets rouges bretons, le "Peuple des fourches" a fédéré de nombreux contestataires: chômeurs, étudiants, syndicats et groupuscules extrémistes. Ils défilent de Gènes à Bari, de Naples à Milan, de Florence à Vintimille… en attendant de marcher sur Rome.
Les pro-européens ukrainiens étaient plus nombreux que jamais dimanche, dans les rues de Kiev. Ils réclament désormais la démission du président Ianoukovitch. Pour survivre politiquement, il a accepté l'idée de pourparlers avec l'opposition. Reportage.
Les députés grecs d'Aube Dorée et son dirigeant vont devoir répondre du meurtre du jeune rappeur. L'emprise mafieuse de ce parti néonazi est mise à jour. La gauche et la Justice se sont enfin mobilisées face la multiplication de violences fascistes. Récit.
"Démission!" Après 100 jours de manifestations anti-gouvernementales, rien ou presque ne semble avoir changé en Bulgarie. Retour sur une révolte (presque) oubliée.
Une centaine de réfugiés politiques occupent le centre ville de Munich depuis samedi. Objectif: améliorer les conditions d'accueil, déplorables, qu'ils subissent. Ils durcissent leur position en entamant une grève de la faim.
En Bosnie, depuis plusieurs mois, les nouveaux-nés sont privés de passeport. En cause, une querelle politique sur fond de rivalités ethniques. Après la mort d'un nourrisson, faute de soin, la protestation nationale se durcit.
Septième décès par immolation en Bulgarie. Cette fois c'est un homme de 59 ans qui s'est donné la mort mardi 11 juin. Une tentative désespérée d'attirer l'attention sur la misère et la corruption qui frappent le pays le plus pauvre de l'Union européenne.