Le 25 juillet dernier, la Grèce faisait son grand retour sur les marchés financiers, où elle a émis pour la première fois depuis sept ans des obligations à hauteur de trois milliards d'euros. Un signe encourageant, pour Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, qui estime que le pays peut sortir de l'austérité d'ici quelque temps.
David Cameron a rejeté l'accord sur le renforcement de la discipline budgétaire conclu à Bruxelles, de peur d'une réglementation plus stricte du secteur financier. Pour le premier ministre britannique, les "intérêts britanniques" et ceux de la "City" vont toujours de pair.
Après Mario Draghi, devenu il y a dix jours président de la BCE, Mario Monti succéde à Silvio Berlusconi à la tête du gouvernement italien. Ancien disciple de James Tobin, ancien Commissaire européen à la concurrence qui fit condamner Microsoft, le président de la prestigieuse université Bocconi a le bon profil pour calmer l'angoisse des marchés sur l'Italie.
La proposition de la Commission européenne visant à taxer les transactions financières rencontre l’assentiment de la France et de l’Allemagne. Mais le Royaume-Uni, troisième poids lourd de l’UE, traîne toujours des pieds. Pourtant, Londres taxe déjà les transactions financières. Sans faire fuir les capitaux.
Potentiellement 8 millions pour Bob Diamond de chez Barclays, 2,5 millions pour Stephen Hester de chez RBS : les banques nationalisées ont oublié la crise. Et le contribuable qui les a sauvées.
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