Réels ou supposés, les petits et gros mensonges des responsables politiques se multiplient. Mais il y a l'art et la manière de biaiser avec la vérité tout en protestant de son innocence. Nicolas Sarkozy ou Jean-Christophe Cambadélis sont orfèvres en la matière. En Grande Bretagne ou en Allemagne, c'est un péché mortel.
François Hollande veut moraliser la vie politique, mais peut-on légiférer contre le mensonge? Ailleurs en Europe, le simple fait de cacher la vérité implique une condamnation sans appel dans certains pays, dans d'autres ce n'est pas un péché capital. Le "super menteur" en Europe, reste, sans l'ombre d'un doute, Silvio Berlusconi.
La presse helvétique révèle qu'une enquête judiciaire menée en Suisse confirmait l'existence du compte suisse de l'ex-ministre du budget. Ailleurs en Europe, les médias s'interrogent notamment sur les conséquences de l'affaire Cahuzac pour François Hollande.
Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre de la Défense allemand, enfant chéri de la coalition CSU/CDU était dans la tourmente depuis les révélations de plagiat concernant sa thèse d’université. Après une semaine de tapage médiatique, il avait renoncé à son titre de Docteur en droit, mais la question de sa place au gouvernement avait enclenché un bras de fer médiatique qui s'est soldé aujourd'hui par sa démission.
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