Les entreprises allemandes sont de plus en plus handicapées par le manque de scientifiques. Si l'opposition dénonce le manque de formation des Allemands, Angela Merkel voit la solution dans l'immigration choisie.
La rancœur de Silvio Berlusconi envers Nicolas Sarkozy est telle qu'il souhaite une victoire de François Hollande. Le président-candidat est également accusé d'avoir lâché l'Italie en pleine crise financière pour ne pas déplaire à Angela Merkel.
Dans un entretien donné au Spiegel, François Hollande revient sur le lapin posé par Angela Merkel qui lui préfère Sarkozy. Il désamorce la polémique, avant de passer à l'offensive contre le clan des dirigeants conservateurs qui "devront l'écouter".
Rigueur et désendettement obligent, Rome n'est plus candidate aux jeux olympiques 2020. Mario Monti a suivi les conseils de son homologue britannique. David Cameron lui a expliqué que les JO de Londres sont un gouffre financier.
A Davos, la chancelière allemande a réaffirmé sa vision d'une Europe fédérale. En France, les candidats à la présidentielle ne s'intéressent guère à l'avenir de l'Union.
Pour sortir l’Europe de la crise, l’Allemagne a un plan. Et plutôt vigoureux. C’est ce que révèle le quotidien britannique The Daily Telegraph, en rendant public un document de travail du gouvernement allemand.
Rien n'y fait. Ni la mise en place de gouvernements techniques en Grèce et en Italie ni les plans d'austérité à répétition. Tous les pays de la zone euro, à l'exception de l'Allemagne, sont désormais dans le viseur des marchés. En attendant un énième "sommet de la dernière chance", Myeurop fait le point sur les solutions en discussion: intervention de la BCE, euro-obligations ou éclatement.
Le numéro un allemand de l'énergie EON a décidé de saisir la Cour constitutionnelle pour contester la loi sur la sortie du nucléaire d'ici à 2022. Le groupe réclame des compensations financières en échange d'une réduction de la durée de vie des centrales qu'il exploite.
François Fillon a dévoilé son nouveau plan d’austérité, qui doit rapporter 17 milliards d’euros d'ici 2016. Si la surprise vient des retraites, dont l’âge légal de départ à 62 ans entrera en vigueur un an plus tôt, le premier ministre a, comme prévu, joué la carte de la TVA. De quoi récolter 1,8 milliard d’euros. Un alignement complet sur les taux allemands aurait rapporté 15 milliards.
Les taux de TVA à 5,5 % seront relevés à 7 %, comme en Allemagne, sauf pour les produits de première nécessité. C'est bien le seul point de rapprochement entre Paris et Berlin: quand François Fillon présente un nouveau plan de rigueur, Angela Merkel annonce 6 milliards d’euros de baisse d'impôts pour les faibles revenus. Les régions et les communes rivalisent d’ingéniosité pour trouver de nouvelles sources de revenus. Florilèges des mesures les plus saugrenues.
Angela Merkel a mis du temps avant de reconnaitre l'ampleur de la crise et le nécessité de sauver la Grèce et l'euro - dans l'intérêt de l'Allemagne. Si Berlin a désormais les cartes en main, la Chancelière avance au coup par coup. Sans enthousiasme ni soutien ferme de sa majorité, mais avec une obsession : faire payer les mauvais élèves et ne plus remettre au pot. D'abord, limiter la casse. Le "saut fédéral" attendra.
Angela Merkel impose aux dirigeants européens ses décisions sur le sauvetage de la Grèce et l'avenir de la zone euro. L'Allemagne est aux manettes, la France à la remorque, pour éviter le pire. Pourtant, le pilote est affaibli dans son propre pays. Mercredi, la Chancelière doit absolument obtenir l'aval des députés, juste avant de retourner à Bruxelles pour le sommet crucial pour l'Europe.
"Je te tiens, tu me tiens par la barbichette". Les dirigeants de la zone euro ne peuvent rien faire dans l'immédiat si ce n'est mettre toujours plus la pression sur la Grèce. Objectif : gagner du temps avant un vote décisif, en Allemagne, le 29 septembre. En attendant l'Italie de Berlusconi est, à son tour, dégradée.
Le sort de l'euro est dans les mains de l'Allemagne. Angela Merkel joue un jeu serré. Elle pourrait sacrifier le pion grec pour mettre en échec ceux qui dans ses rangs sont toujours hostiles à une aide européenne accrue aux pays les plus endettés. Stratégie de la dernière chance ou coup de bluff ?
Les syndicats allemands réclament une sieste, pause bénéfique pour la santé du travailleur et son efficacité. Mais, piquer un petit somme se heurte toujours à des stéréotypes… véhiculés par la Chancelière Angela Merkel en personne. Les Allemands font pourtant déjà plus la sieste que les Espagnols ou les Grecs.
Les Verts sont incontestablement les grands gagnants des élections régionales qui se sont déroulées ce week-end. Une victoire qui s'explique par la crise nucléaire japonaise et le débat sur l'avenir de l'atome en Allemagne. Mais la catastrophe de Fukushima n’a fait qu’amplifier une montée inexorable des Verts qui se renforcent de scrutin en scrutin.
Les eurodéputés ont voté hier deux résolutions visant l’adoption d’une taxe sur les transactions financières (TTF) au niveau européen. Les 200 milliards générés par cette taxe inédite pourraient financer des projets européens et de développement.
Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre de la Défense allemand, enfant chéri de la coalition CSU/CDU était dans la tourmente depuis les révélations de plagiat concernant sa thèse d’université. Après une semaine de tapage médiatique, il avait renoncé à son titre de Docteur en droit, mais la question de sa place au gouvernement avait enclenché un bras de fer médiatique qui s'est soldé aujourd'hui par sa démission.
Le Président français Nicolas Sarkozy et la Chancelière allemande Angela Merkel souhaitent l'adoption d'un "pacte de compétitivité" pour les pays de la zone euro. Reste à les convaincre. Quant à la Commission et au Parlement européens, ils sont considérés par le couple franco-allemand comme quantité négligeable.
Présenté comme le premier président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy est surtout devenu l'homme à tout faire des chefs d'Etat et de gouvernement européens, notamment d'Angel Merkel et Nicolas Sarkozy.