Le nombre de migrants qui tentent la traversée de la Manche ne cesse de progresser, ce qui accentue les tensions entre Paris et Londres, mais aussi montre les difficultés du gouvernement britannique pour contrôler ce flux depuis le Brexit.
Les populistes et l'extrême droite européenne instrumentalisent la peur migratoire et, de fait, les migrants et réfugiés sont souvent mis à l'écart des stratégies vaccinales. Les barrières administratives, logistiques, géographiques, culturelles, linguistiques et financières, mais surtout la stigmatisation envers les migrants empêche une vaccination qui, pourtant, protègerait la population générale.
Vladimir poutine se défend d'intervenir dans la crise migratoire en Bélarus, alors que des gestes diplomatiques ont été faits pour calmer la situation. Mais cette crise déstabilise toute la région alors que des troupes russes importantes sont massées face à l'Ukraine.
En utilisant les migrants Kurdes comme outil de pression et de monnaie d'échange contre l'Europe, la Biélorussie s'engage dans une tactique extrême pour défendre le pouvoir de son dirigeant, M. Loukachenko. La confrontation s'étend désormais aux pays voisins, la Pologne et l'Ukraine, déjà au centre des menaces provenant du Kremlin.
Selon l'ONU, la situation en Syrie représente "la plus grosse crise aujourd'hui dans le monde" et la Grèce et la Turquie en appellent à l'Europe, pour des raisons différentes. Le spectre d'une crise migratoire équivalente à celle de 2015 est dans tous les esprits.
La crise insoluble qui perdure en mer Egée est dommageable pour toutes les parties et l'Europe ne semble pas trouver les moyens de venir en aide à la Grèce, qui est redevenue en 2019 la première porte d'entrée des migrants sur le continent.
Plus de 45.000 personnes ont débarqué en Grèce en 2019. L'Europe échoue dans le traitement de cette crise migratoire qui se prolonge et s'aggrave, au risque de radicaliser les populations locales, qui se sentent aussi abandonnées.
De nouvelles tensions en Libye pourraient faire flamber les prix du pétrole, aggraver la guerre civile, provoquer un nouveau flux migratoire en direction de l'Europe et attiser les factions terroristes proches du Sahel.
La France et l'Allemagne espèrent obtenir un accord européen sur une répartition automatique des demandeurs d'asile, mais il faudra répondre aux attentes de la Grèce et de l'Espagne, principaux pays d'entrée du flux migratoire.
Les raids aériens dans la province d’Idleb, en Syrie, provoquent un nouvel exode de réfugiés en direction de la Grèce tandis que la Turquie menace d’ouvrir les portes de l’Europe aux migrants.
Les Etats membres ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un mécanisme temporaire de débarquement des migrants secourus en Méditerranée.
La crise migratoire continue de crisper les relations entre dirigeants européens, mais de nouvelles figures militantes apparaissent en utilisant les méthodes issues de la désobéissance civile.
Le politique migratoire divise toujours les pays européens ayant accès à la Méditerranée. L'accueil et la solidarité sont mis en avant, sans préciser comment.
Un dépistage précoce des maladies chroniques est pourtant bénéfique pour l'ensemble de la société et garantit une meilleure insertion grâce aux nombreuses associations caritatives.
Plus que jamais divisés sur les migrants, les Etats-membres offrent une nouvelle fois le spectacle d’une Europe en crise. Mesurée par les eurobaromètres, l’opinion publique de certains pays perd confiance dans les institutions. Mais l’idéal européen n’est pas mort.
L’affaire de l’Aquarius ne révèle pas seulement l’incapacité de l’UE de gérer le défi migratoire. La réaction du président français, dénonçant la décision de Rome mais s’abstenant d’accueillir le bateau, en dit long sur le déclin d’une Europe ouverte et humaine.
Selon un récent rapport commandé par la Commission européenne, le réchauffement climatique pourrait multiplier par trois le nombre de migrants arrivant chaque année au sein de l'Union européenne.
Dans un rapport publié mardi, l'ONG Amnesty International accuse l'Europe de « complicité » dans la détention des migrants sur le territoire libyen. Elle reproche également aux gouvernements européens leur aide aux garde-côtes libyens impliqués dans le trafic d'êtres humains.
Malgré une baisse des arrivées en Europe de près de 50%, les migrants qui périssent en Méditerranée sont presque aussi nombreux que l’an dernier. La France est toujours à la traine en terme d’accueil mais elle accorde plus facilement le statut officiel de réfugiés
Hier matin, le président de la Commission européenne s'est adressé, comme tous les ans, aux députés réunis au Parlement européen, pour son discours sur l'état de l'Union. Le pure player Politico.eu en a profité pour détricoter ses paroles, un peu trop teintées d'eau de rose à son goût.