Selon l'ONU, la situation en Syrie représente "la plus grosse crise aujourd'hui dans le monde" et la Grèce et la Turquie en appellent à l'Europe, pour des raisons différentes. Le spectre d'une crise migratoire équivalente à celle de 2015 est dans tous les esprits.
La crise insoluble qui perdure en mer Egée est dommageable pour toutes les parties et l'Europe ne semble pas trouver les moyens de venir en aide à la Grèce, qui est redevenue en 2019 la première porte d'entrée des migrants sur le continent.
Plus de 45.000 personnes ont débarqué en Grèce en 2019. L'Europe échoue dans le traitement de cette crise migratoire qui se prolonge et s'aggrave, au risque de radicaliser les populations locales, qui se sentent aussi abandonnées.
De nouvelles tensions en Libye pourraient faire flamber les prix du pétrole, aggraver la guerre civile, provoquer un nouveau flux migratoire en direction de l'Europe et attiser les factions terroristes proches du Sahel.
La France et l'Allemagne espèrent obtenir un accord européen sur une répartition automatique des demandeurs d'asile, mais il faudra répondre aux attentes de la Grèce et de l'Espagne, principaux pays d'entrée du flux migratoire.
Les raids aériens dans la province d’Idleb, en Syrie, provoquent un nouvel exode de réfugiés en direction de la Grèce tandis que la Turquie menace d’ouvrir les portes de l’Europe aux migrants.
Les Etats membres ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un mécanisme temporaire de débarquement des migrants secourus en Méditerranée.
La crise migratoire continue de crisper les relations entre dirigeants européens, mais de nouvelles figures militantes apparaissent en utilisant les méthodes issues de la désobéissance civile.
Le politique migratoire divise toujours les pays européens ayant accès à la Méditerranée. L'accueil et la solidarité sont mis en avant, sans préciser comment.
Un dépistage précoce des maladies chroniques est pourtant bénéfique pour l'ensemble de la société et garantit une meilleure insertion grâce aux nombreuses associations caritatives.
Plus que jamais divisés sur les migrants, les Etats-membres offrent une nouvelle fois le spectacle d’une Europe en crise. Mesurée par les eurobaromètres, l’opinion publique de certains pays perd confiance dans les institutions. Mais l’idéal européen n’est pas mort.
L’affaire de l’Aquarius ne révèle pas seulement l’incapacité de l’UE de gérer le défi migratoire. La réaction du président français, dénonçant la décision de Rome mais s’abstenant d’accueillir le bateau, en dit long sur le déclin d’une Europe ouverte et humaine.
Selon un récent rapport commandé par la Commission européenne, le réchauffement climatique pourrait multiplier par trois le nombre de migrants arrivant chaque année au sein de l'Union européenne.
Dans un rapport publié mardi, l'ONG Amnesty International accuse l'Europe de « complicité » dans la détention des migrants sur le territoire libyen. Elle reproche également aux gouvernements européens leur aide aux garde-côtes libyens impliqués dans le trafic d'êtres humains.
Malgré une baisse des arrivées en Europe de près de 50%, les migrants qui périssent en Méditerranée sont presque aussi nombreux que l’an dernier. La France est toujours à la traine en terme d’accueil mais elle accorde plus facilement le statut officiel de réfugiés
Hier matin, le président de la Commission européenne s'est adressé, comme tous les ans, aux députés réunis au Parlement européen, pour son discours sur l'état de l'Union. Le pure player Politico.eu en a profité pour détricoter ses paroles, un peu trop teintées d'eau de rose à son goût.
Après que les autorités libyennes ont interdit aux bateaux secourant les migrants d'approcher des côtes de leur pays, jeudi dernier, certaines ONG ont annoncé, ce weekend, qu'elles mettaient entre parenthèses leurs activités d'aide aux réfugiés.
Alors que des militants identitaires sillonnent la Méditerranée pour tenter d'empêcher les migrants d'atteindre les côtes européennes, l'Italie a adopté début août un "code de bonne conduite" pour encadrer le travail des ONG. Une situation ubuesque pour François Gemenne, chercheur en sciences politiques interrogé hier sur France Inter.
Hier soir se réunissaient, à Paris, les ministres de l'Intérieur italien, français et allemand, pour parler de la crise des migrants que subit Rome de plein fouet. Alors que l'Italie a déjà accueilli plus de 70 000 réfugiés cette année, elle appelle à une "approche coordonnée" au niveau européen pour résoudre le problème.
Pour la première fois, Bruxelles est intervenue dans le conflit entre Etats membres sur la répartition des réfugiés au sein de l'Union européenne. Mardi 13 juin, elle a déclenché une procédure d'infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, qui refusent de se conformer aux règles d'accueil des migrants.