Une nouvelle vague migratoire est à redouter et le Parlement européen a refusé de valider les comptes de Frontex, qui n'a actuellement plus de direction après un rapport alarmant sur sa gestion et ses pratiques aux frontières. Dotée d'un budget en constante augmentation, Frontex est sous la loupe des eurodéputés
Entre le 1er janvier et le 22 juillet, 34.000 personnes sont arrivées par la mer en Italie, contre 25.500 sur la même période de 2021 et 10.900 en 2020. Cette nouvelle vague de migration intervient alors que l'Italie se dirige vers de nouvelles élections en septembre, qui pourraient voir une poussée de la droite et de l'extrême droite.
La pandémie de Covid et les fermetures de frontières n'ont pas ralenti le nombre de migrants qui tentent de traverser la Méditerranée ou l'Atlantique pour rejoindre l'Europe. Après une baisse du traffic entre 2017 et 2019, les disparus sont de plus en plus nombreux depuis trois ans.
L'arrivée de migrants diminue pour la troisième année consécutive, mais les camps de réfugiés sont surpeuplés, comme à Moria, sur l'île de Lesbos. Et l'Union européenne n'est toujours pas parvenue à mettre sur pied un plan efficace.
Le politique migratoire divise toujours les pays européens ayant accès à la Méditerranée. L'accueil et la solidarité sont mis en avant, sans préciser comment.
Alors que la question est au cœur de la crise politique outre-Rhin, les derniers chiffres d’Eurostat confirment la hausse du nombre des réfugiés régularisés. En 2016, 56%, l’ont été en Grande Bretagne et en Allemagne mais seulement 4% en France.
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