En réponse au regroupement de forces armées russes à Kaliningrad, la Lituanie a entamé la construction d'un "mur" le long de la frontière avec l'enclave russe, qui doit également servir à stopper les nombreux passages de contrebandiers.
La Grèce a commencé la construction de la clôture à la frontière avec la Turquie, devenue l'une des principales portes d'entrée clandestine en Europe. Athènes est débordée par l'afflux de migrants et sa politique d'asile totalement défaillante. Bruxelles refuse de participer.
Plusieurs États européens ont renoncé à renvoyer en Grèce les demandeurs d'asile. Ils craignent d'être condamnés, comme la Belgique, par la Cour européenne des droits de l'homme. La France réserve encore sa décision, tout en soutenant la création d'un mur à la frontière gréco-turque.
En clôturant sa frontière avec la Turquie, la Grèce ne fait que suivre l'exemple de l'Espagne, de la Hongrie et de la Slovaquie. L'Europe tente avec ces "murs" d'éradiquer les flux d'immigration clandestine. En vain. Elle ne fait que déplacer le problème. Les immigrants et leurs passeurs trouvent inexorablement de nouvelles routes. Jusqu'au prochain mur.
La construction du "mur de la honte" à la frontière gréco-turque, s'explique par le désarroi des autorités face à une immigration massive que la Grèce, en pleine crise économique, peine à intégrer. Une analyse de notre correspondante à Athènes.
Sans nier l’importance de la "révolution" de 1989, prémisse de la réunification du pays, nombre de citoyens d’un pays qui n’existe plus, la RDA, replongent aujourd’hui 21 ans après la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, dans leurs souvenirs perdus.
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