L'Union européenne reprend sa place de leader dans un long processus de discussions diplomatiques qui pourraient aboutir au sauvetage de l'accord sur le nucléaire iranien, essentiel pour désamorcer les tensions accumulées dans la région depuis le retrait de Donald Trump, en 2018.
Les pays membres de l'Union européenne ont été pris de court par l'intervention américaine et les discussions sur le sujet du nucléaire iranien sont désormais au point mort.
L'Iran menace de poursuivre son désengagement de l'accord nucléaire de 2015 si les pays européens ne s'engagent pas davantage pour garantir ses exportations de pétrole.
Le bras de fer entre Washington et Téhéran monte d'un cran et les ministres européens appellent à la retenue alors que les annonces de déploiements militaires se multiplient au Proche-Orient.
Le tourisme, l'aéronautique, les géants de l'automobile et du pétrole sont en première ligne des multinationales qui risquent de perdre des contrats importants.
Quand l’Union européenne condamne l’Iran, elle parle d’une seule voix. Quand il s’agit d’établir les sanctions, la mélodie des Etats membres est plus dissonante. Pourquoi ? Parce que certains ne sont pas prêts à se priver de son pétrole.
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