À Budapest, une pièce de théâtre dénonce la corruption en Hongrie. Son succès ne va pas arranger les rapports déjà tendus entre le régime de Viktor Orbán et la troupe Kretakör, la compagnie théâtrale indépendante d’Árpád Schilling.
Plus de 70.000 personnes se sont réunies à Budapest pour protester contre la nouvelle constitution hongroise. Alors que l'Europe peine à condamner les atteintes à la liberté de la presse ou de la Justice, le travail de la société civile commence à trouver un écho auprès d'une population touchée par la crise. Rencontre avec Balázs Dénes, directeur exécutif de HCLU, l’ONG la plus active dans la défense des droits.
Aujourd’hui, la "République de Hongrie" n’est plus. Si le changement d’appellation officielle du pays pour Hongrie prévu par la nouvelle Constitution entrée en vigueur le 1er janvier 2012 peut sembler anodin, c’est en réalité un symbole fort de la politique menée par le gouvernement du Premier Ministre Viktor Orban depuis bientôt deux ans.
Depuis le 1er septembre, le gouvernement nationaliste de Viktor Orbán oblige un millier de bénéficiaires d’allocations chômage, en majorité des Roms, à travailler sur des chantiers publics. A terme, ce dispositif est censé toucher 300 000 personnes. Sandor Szöke, à la tête du "Mouvement des droits civiques hongrois", s'est rendu sur le site de Gyönggyöspata: il décrit des conditions de travail indignes, l'absurdité de ces chantiers et l'absence de réaction de la population.
Viktor Orban n’a peur de rien ! Le gouvernement hongrois, fidèle à sa politique utra-conservatrice, a réussi à faire financer par l'UE une campagne de publicité anti-avortement. Une fois de plus, la Commission a du rappeler la Hongrie à l'ordre.
Newsletter
Inscrivez-vous pour recevoir directement nos articles par mail.