Les premiers données économiques concernant l’année 2020 confirment l’ampleur d’une récession qui frappe cependant certains pays plus que d’autres. A l’image de la pandémie qui n’a pas touché les régions en même temps ni avec la même intensité.
La zone euro est durement impacté par la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine. L'Allemagne, fer de lance de l'économie européenne, est la plus affectée.
Les dernières perspectives de l’OCDE font état d’un fort ralentissement de l’activité en Europe, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie, ce dernier pays plongeant même dans la récession. Moins exposée au marché mondial, la France sauve les meubles.
Avec un PIB en recul au troisième trimestre, l’économie allemande va connaître une croissance limitée à 1,7% en 2018, exactement comme la France. Cette dernière, même si, comme partout ailleurs, l’expansion ralentit, se porte mieux.
L’économie ne sera pas un déterminant important du vote des Allemands dimanche prochain. Il faut dire que si les résultats en termes macro-économiques du pays sont impressionnants, leur impact sur la vie quotidienne des Allemands est plutôt décevant.
Depuis 2012, l’Hexagone a moins bien performé que pratiquement tous ses partenaires européens. Que ce soit en terme de croissance, de chômage, de déficit public ou de dette, la plupart des Etats-membres ont nettement redressé la barre. Pas la France.
La dernière estimation d’Eurostat montre que la croissance en Europe ne se diffuse pas mais se disperse. Grâce à l’accélération de l’activité en France et en Italie, les quatre premières économies convergent. Mais les pays qui, historiquement, évoluaient en parallèle ont tendance à diverger.
L'Europe, serait la championne du "Bonheur National Brut" si l'on en croit l'OCDE. Elle a mis en place un "indicateur du vivre mieux". Il permet de mesurer le bien-être dans chaque pays. Mais la France est loin derrière les pays sacndinaves.
C'est globalement une bonne nouvelle pour tous les pays de l'Union. La Commission européenne prévoit une reprise de la croissance, dans bon nombre de pays. Un rebond fragilisé par la crise ukrainienne et le chômage persistant bien qu'en léger repli.
C’est le chiffre de ce mercredi 15 mai : avec un recul de -0,2% de PIB pour le deuxième trimestre consécutif, la France entre officiellement en récession.
La Commission publie aujourd’hui ses prévisions économiques de printemps. En 2013, la contraction du PIB sera plus aigue que prévue dans la zone euro. La France rejoint le groupe des pays en récession.
Avec une croissance nulle en 2012, la France se situe exactement dans la médiane européenne de la croissance qui a diminué en moyenne de 0,3% l'an dernier. Parmi les grands pays de l'Europe occidentale, seule l'Allemagne enregistre une progression de son PIB. Mais celle-ci est modeste et sur une pente déclinante.
Le recul de l'activité pour le deuxième trimestre consécutif plonge collectivement les 17 pays de la zone euro dans la récession. Si la croissance française s'est un peu ranimée cet été, celle de l'Allemagne ralentit. La spirale de l'austérité généralisée produit tous ces effets délétères.
C'est confirmé, l'Allemagne ne connait plus la crise. Après 3,7% en 2010, la croissance outre-Rhin est restée forte en 2011, avec une hausse de 3% de son PIB, selon l'estimation du très sérieux institut de conjoncture économique Destatis.
Forte reprise en Allemagne, redémarrage plus lent en France, poursuite du marasme en Italie et Espagne, la sortie de crise se profile sous différents auspices pour les grandes économies de l’Union.
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