Premier pays en Europe ouvrir des droits réels aux travailleurs(es) du sexe (TDS), la Belgique poursuit un agenda sociétal favorable aux minorités afin de leur accorder des droits similaires aux autres salariés.
Le premier mandat d'Emmanuel Macron a été désastreux pour la communauté LGBT, le président ayant choisi de privilégier la droite dure et catholique pour des raisons électoralistes. Dans les pays voisins, la droite et le centre, parfois en association avec la gauche, continuent de réformer en faveur de cette minorité.
La procréation médicalement assistée va être autorisée en France également pour les femmes seules et les couples de lesbiennes. Cette possibilité existe déjà dans onze autres pays de l’UE. Paris devrait par ailleurs quitter le club des pays imposant l’anonymat des donneurs de gamètes.
Que ce soit en France ou chez nos voisins, la demande d'ovocytes et de spermatozoïdes ne suffit pas à répondre à la demande. La question, centrale, de l'anonymat des dons, diffère selon les pays.
La protection de l’homoparentalité continue de progresser en Europe. La France pourrait autoriser la procréation médicale assistée pour les femmes vivant en couple. Quant à l’Allemagne, elle vient de légaliser le mariage et l’adoption pour les couples gays.
Ce week-end, pour la première fois, les couples homosexuels vont pouvoir se marier outre-Manche. Du moins les Anglais et les Gallois. Les Écossais, eux, devront attendre l'automne. Ailleurs, l'Europe reste divisée.
L'Ecosse est devenue mardi 4 février le 17ème pays à légaliser le mariage gay. Le Parlement écossais a voté pour la réforme à une écrasante majorité: 105 voix pour, 18 contre. Et la PMA pour les couples de femmes est légale comme en l'Angleterre, contrairement à la France après la reculade de François Hollande.
Hostile au mariage pour tous, l'UMP dénonce la circulaire Taubira autorisant l'octroi de la nationalité française aux enfants nés à l'étranger d'une mère porteuse. Le gouvernement réaffirme pourtant qu'il n'est pas question de légaliser la gestation pour autrui. La ministre de la Justice devait, en fait, mettre fin à un vide juridique condamnant les enfants à rester apatrides.
Le projet de loi sur le mariage et l'adoption homo, présenté au conseil des ministres du 7 novembre, est fortement contesté par l'opposition de droite et jugé trop timide par le parti socialiste. Le sujet divise également les pays européens, des plus libéraux aux plus conservateurs