La mobilisation des électeurs européens a limité à une trentaine les élus supplémentaires des courants nationalistes et eurosceptiques. Les libéraux, qui gagnent 40 élus, pourraient jouer un rôle pivot dans l’équilibre des forces politiques du Parlement. Les Verts aussi.
Le système des « têtes de listes » (« Spitzenkandidaten ») mis au point en 2014 a peu de chance de fonctionner. Les Etats-membres veulent pouvoir négocier un compromis sur le président de la Commission. De plus, les deux principaux groupes politiques ne dominent plus le Parlement, rendant difficile une coalition majoritaire.
Alors qu’une révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est prévue d’ici la fin de l’année, le gouvernent s’active désormais pour trouver le bon compromis énergétique et fixer le cadre dans lequel se développeront les énergies renouvelables et nucléaire dans la décennie à venir. Point central de cette PPE, la part du nucléaire dans le mix énergétique fait encore débat et plusieurs scénarios ont été évoqués par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot.
La bataille pour l'élection du président de la Commission européenne entre les eurodéputés et les institutions européennes frise l'indécence au lendemain de la gifle électorale. L'Union va droit dans le mur sans réforme en profondeur de son fonctionnement.
Sans surprise les partis populistes ont marqué le scrutin européen. Si la France consacre le FN et le Royaume-Uni l'UKIP, la Grèce, elle, se tourne vers la gauche radicale. Quant aux Allemands et aux Italiens, ils expriment leur confiance aux partis qui gouvernent.
Fruit d'un arrangement entre conservateurs et socialistes, l'élection de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen n'est pas une surprise. Mais ce député, volontiers polémique et provocateur, pourrait bien bouleverser le "ronronnement" habituel des débats de cette assemblée.
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