L’élection présidentielle française a d’ores et déjà éliminé les deux blocs antagonistes droite-gauche. Ailleurs en Europe, dans les pays de tradition bi-partisane, le changement est également à l’œuvre.
L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis donne des ailes à tous les nationaux-populistes européens qui se reconnaissent dans le programme du milliardaire. Dans cinq pays de l’UE, les prochaines consultations électorales pourraient réserver de grosses surprises.
Un an jour pour jour après le soulèvement antigouvernemental de la place Taksim, la police a violemment réprimé les manifestants qui souhaitaient célébrer cet anniversaire. Qu'a apporté le "mouvement du parc Gezi" à la société turque ? Réponse en quatre points.
La rancœur de Silvio Berlusconi envers Nicolas Sarkozy est telle qu'il souhaite une victoire de François Hollande. Le président-candidat est également accusé d'avoir lâché l'Italie en pleine crise financière pour ne pas déplaire à Angela Merkel.
Le candidat du Front de Gauche séduit et intrigue les médias étrangers. Jean-Luc Mélenchon avait même convoqué une conférence de presse réservée à la presse internationale ce matin. Succés garanti.
Pour la candidate du Front National, l’Union Européenne actuelle se construit au détriment des peuples de l’Europe et est largement responsable de la crise économique. Marine Le Pen prévoit une renégociation des traités européens pour réinstaurer la souveraineté nationale.
La candidature de François Bayrou fait ressortir l'éternelle question: vers qui va pencher le centre ? En Europe, tous les cas de figure sont présents. Les partis du centre ont parfois les moyens de jouer les arbitres pour mieux opter ensuite pour un camp ou pour un autre. Plus souvent à droite, quand même...