Berlin, capitale la plus abordable d'Europe? Peut-être plus pour longtemps. Gentrification, spéculation, transition énergétique: les prix de l'immobilier grimpent, et les locataires trinquent. Reportage à Kreuzberg, quartier en mutation du sud de la ville.
Pour l'immobilier, Paris occupe le haut du classement des villes les plus chères d'Europe, juste derrière Londres. Le cabinet Deloitte publie aujourd'hui une étude sur le prix du mètre carré dans les villes de 12 pays de l'Union européenne. Selon le rapport, la récession économique a accentué les écarts de prix entre les pays.
Chiffre du jour: 720.000, c'est le nombre de logements vacants en Allemagne selon le dernier recensement. Un chiffre en baisse, qui cache de profondes disparités.
Les prix de l'immobilier à Paris ont longtemps résisté à la crise. Mais cela craque nettement depuis le printemps. A Londres, en dépit de prix structurellement élevés, la demande excède l'offre et le renchérissement se poursuit. A l'inverse, Madrid ne se relève toujours pas...
Crise oblige, les prix de l'immobilier continuent de baisser légérement en France. Même tendance à Londres et à Rome où le marché de la pierre avait atteint des sommets en 2011. Mais le constat est tout autre pour l'Espagne, victime de transactions en chute libre.
Construire des châteaux en Espagne, c'est désormais (presque) possible. Les belles maisons se bradent à -50% ! En Italie et en France, si les prix se sont assagis, il faudra se contenter d'une modeste masure en Toscane, en Sicile et en Provence, si l'on n'est pas, au moins, millionnaire.
Les prix de l'immobilier en France sont repartis nettement à la hausse et flambent à Paris. Ils commencent aussi, mais beaucoup plus timidement, à remonter à Londres. Les transactions sont cependant moins nombreuses. A Madrid et Rome, l'attentisme prédomine toujours.
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