La bataille pour l'élection du président de la Commission européenne entre les eurodéputés et les institutions européennes frise l'indécence au lendemain de la gifle électorale. L'Union va droit dans le mur sans réforme en profondeur de son fonctionnement.
Sans surprise les partis populistes ont marqué le scrutin européen. Si la France consacre le FN et le Royaume-Uni l'UKIP, la Grèce, elle, se tourne vers la gauche radicale. Quant aux Allemands et aux Italiens, ils expriment leur confiance aux partis qui gouvernent.
Fruit d'un arrangement entre conservateurs et socialistes, l'élection de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen n'est pas une surprise. Mais ce député, volontiers polémique et provocateur, pourrait bien bouleverser le "ronronnement" habituel des débats de cette assemblée.
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