Le nouveau gouvernement français mélange ministres de gauche et de droite, remettant en cause le clivage traditionnel. Chez nos grands voisins, l’heure d’un rapprochement n’a pas encore sonné. Les différences ont même tendance à s’accentuer.
La montée des partis anti-système en Espagne rend peu vraisemblable le maintien au pouvoir d’un gouvernement conservateur. Si les socialistes et Podemos parvenaient à former une coalition, la gauche serait nettement majoritaire dans l’Union européenne.
Le chef du gouvernement espagnol a annoncé la tenue d'élections anticipées fin novembre. Dans le même temps, Moody's met la note de l'Espagne sous surveillance.
Le traditionnel débat sur l'état de la nation a un echo particulier cette année en Espagne. Les Indignés ont en effet organisé leur propre débat afin de porter la voix des nombreux Espagnols fatigués par les réformes du gouvernement. Car les politiques ne semblent toujours pas prendre la mesure du malaise social.
Les partis politiques espagnols tentent de se rapprocher des Indignés du 15-M, notamment par le biais des réseaux sociaux, mais ils peinent à s'adresser à un mouvement dont ils ne comprennent pas l'organisation. Ce n'est, il est vrai, pas avec des politiques de rigueur qu'ils les séduiront.
Alors la campagne officielle des élections municipales et régionales du 22 mai s'est ouverte cette semaine, les pronostics sont bien sombres pour le parti de José Luis Rodríguez Zapatero. Cinq raisons pour lesquelles la débacle du PSOE est quasi-inévitable
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