Les prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI) confirment les doutes de contraction pour un tiers de l'économie mondiale. l'Europe se défendrait mieux, mais les risques liés à la guerre en Ukraine ou l'apparition de nouveaux variants du Covid-19 pourraient faire plonger la croissance à 0,5% l'année prochaine.
A l’heure où les plans de relance nationaux sont présentés à Bruxelles, un premier bilan économique d’un an de Covid apporte des surprises. La France est le seul pays à voir son PIB s’accroître entre les premiers trimestres 2020 et 2021. L’Italie, l’Espagne et même l’Allemagne enregistrent une croissance négative.
Les premiers données économiques concernant l’année 2020 confirment l’ampleur d’une récession qui frappe cependant certains pays plus que d’autres. A l’image de la pandémie qui n’a pas touché les régions en même temps ni avec la même intensité.
Les projections économiques pour l'année sont faibles et elles ne pourront être tenues que si la vaccination est rapide et équitable pour tous les pays. Sinon, la pandémie risque de rebondir avec, possiblement, de nouveaux variants encore inconnus.
Les pays où le confinement a été le plus rigoureux et où le tourisme est important vont connaitre une récession supérieure à 10%. C’est le cas de l’Italie et de l’Espagne, mais aussi de la France. Les mesures de soutien européennes sont à la mesure de la crise. Reste à les adopter.
Non, l’Hexagone n’est pas le pays le plus généreux d’Europe en matière de mesures anti-récession ou de protection de l’emploi. Elle y consacre moins de moyens que l’Allemagne et le chômage partiel y compense le salaire au même niveau qu’ailleurs.
La fragilité de nombreuses économies clefs comme l'Allemagne, la Chine, le Royaume-Uni et l'Italie affaiblit la croissance de leurs partenaires commerciaux en Europe et en Asie.
LE CHIFFRE DU JOUR: 1949. C'est le nombre de chômeurs en moins que compte l'Espagne en février par rapport au mois de janvier 2014. Une baisse infime mais symbolique, vantée par le gouvernement de Mariano Rajoy. Car pour la première fois depuis le début de la crise, le nombre de travailleurs a augmenté par rapport à l'année précédente.
Le clignotant est au vert depuis ce matin sur le site d'El País: la récession est terminée. C'est du moins ce qu'affirme la Banque d'Espagne, qui annonce une croissance nationale de 0,1% entre juillet et septembre. Un indice positif qui s'inscrit dans la timide reprise européenne.
Chiffre du jour : 350 000 euros. C'est la somme dépensée par les autorités nord-irlandaises pour embellir les communes qui accueillent le G8 ces 17 et 18 juin.
C’est le chiffre de ce mercredi 15 mai : avec un recul de -0,2% de PIB pour le deuxième trimestre consécutif, la France entre officiellement en récession.
Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho vient d’annoncer un nouveau paquet de mesures d’austérité visant à économiser 4,8 milliards d’euros. Les fonctionnaires sont dans l’œil du cyclone : ce sont eux qui vont payer la facture jusqu’en 2014. En 2015, année d’élections législatives, ils souffleront un peu.
La Commission publie aujourd’hui ses prévisions économiques de printemps. En 2013, la contraction du PIB sera plus aigue que prévue dans la zone euro. La France rejoint le groupe des pays en récession.
En plus d'une implacable et interminable cure d'austérité, l'obligation de demander une facture pour le moindre achat sous peine d'une lourde amende est la mesure de trop. Elle engendre un mouvement de désobéissance civile sans précédent au Portugal.
La sortie de crise en Europe, et notamment en France, ce n'est pas avant 2015. Dans ses prévisions, la Commission européenne ne se fait pas d'illusions. La réduction des déficits et ses effets récessifs condamnent bon nombre de pays de l'UE à une croissance atone et à un chômage massif pour encore deux ans.
Toujours en sévère récession, le Portugal est contraint de privatiser tous les secteurs stratégiques de son économie. Les fleurons du secteur public sont en ventes et la restructuration des services publics de base promet d'être drastique.
Avec une croissance nulle en 2012, la France se situe exactement dans la médiane européenne de la croissance qui a diminué en moyenne de 0,3% l'an dernier. Parmi les grands pays de l'Europe occidentale, seule l'Allemagne enregistre une progression de son PIB. Mais celle-ci est modeste et sur une pente déclinante.
Le recul de l'activité pour le deuxième trimestre consécutif plonge collectivement les 17 pays de la zone euro dans la récession. Si la croissance française s'est un peu ranimée cet été, celle de l'Allemagne ralentit. La spirale de l'austérité généralisée produit tous ces effets délétères.
Les Pays-Bas plongent brutalement dans la récession. Au 3ème trimestre 2012, l'économie néerlandaise a enregistré, selon les données Eurostat publiées ce matin, une décroissance de 1,1%. C'est le plus mauvais résultat des pays de l'Union européenne, Grèce exceptée. Le modèle économique batave, hier cité en exemple, se fissure sous le poids de la crise économique européenne.
Mario Monti se verrait bien rester au pouvoir après les élection du printemps prochain. Berlusconi se rangerait à ses cotés face à la gauche. Cette "combinazione" n'est pas du goût de la gauche et du mouvement antisystème "5 étoiles".