Si les températures anormalement élevées permettent des économies de chauffage et donc une baisse de l'inflation et moins de risque de coupures d'électricité, le "faux printemps" aura des conséquences sur la nature et la production agricole. Mais le mois de février devrait voir le retour du gel.
Hausse record de la concentration de méthane dans l'atmosphère en 2021, retard des gouvernements face à l'écologie, feux de forêts partout dans le monde, les Européens jugent sévèrement les Etats qui ne sont pas à la hauteur de l'urgence.
Les effets du changement climatique ont un impact négatif important pour l'économie et, depuis quarante ans, les dégâts humains et structurels peuvent être désormais calculés. Ces catastrophes touchent directement les européens qui estiment de plus en plus qu'un changement de système économique est souhaitable.
L'augmentation des températures à travers le monde est la principale cause des incendies immenses qui se développent sur la planète. La saison propice à ces incendies pourrait s'allonger, avec des départs de feux qui se déclareraient au début du printemps et se prolonger jusqu'à l'automne.
L'été 2021 se caractérise par une succession de crues dévastatrices et meurtrières en Europe, alternant avec des vagues de chaleur dans les régions plus au sud ou à l'intérieur du continent. "Le "jour du dépassement", qui marque le jour où l'humanité a consommé toutes les ressources que la Terre peut générer en un an, a lieu cette année trois semaines plus tôt qu'en 2020.
La vague de froid qui a affecté de nombreuses régions agricoles en Europe est un des nombreux exemples du dérèglement climatique et devrait entraîner une réflexion sur des stratégies nouvelles dans le but d'améliorer la résilience du système agricole qui peine à se réformer.
Encore une année très chaude qui a marqué les esprits. Et la pandémie de Covid, qui fragilise les économies, n'encourage pas des programmes audacieux de réduction des effets de gaz de serre. La "révolution verte" n'est toujours pas à l'ordre du jour.
Malgré l’échec de la Cop 25 de Madrid, l’Union européenne continue globalement de respecter ses engagements pour 2020. Mais, si des pays-membres sont en pointe, d’autres sont à la traine, comme la France et l’Allemagne qui accusent un retard important.
Une vague de froid s'annonce pour le weekend et le reste de la semaine prochaine, mais ce sera la seule de l'hiver, ce qui perturbe le manteau neigeux en Scandinavie et en Russie.
C'est un tournant à 180° pour le conservateur Sebastian Kurz. En s'associant avec les Verts, l'Autriche a pour ambition de devenir le pionnier européen et international de la lutte contre le réchauffement climatique.
C'est un vote symbolique qui devra être confirmé par un volontarisme plus concret, alors que le point de non-retour s'approche de plus en plus et que l'opinion publique est favorable à des actions plus ambitieuses.
L’adaptation des habitudes agricoles doit se faire au niveau de chaque exploitation, avec une plus grande variété de cultures et grâce à une réduction des pesticides et des émissions de gaz à effet de serre.
Face aux enjeux liés au réchauffement climatique et à la nécessité d’émettre moins de gaz à effet de serre, les Français rappellent régulièrement aux pouvoirs publics leurs exigences en matière environnementale. Dans ce contexte, la transition énergétique constitue l’un des plus gros chantiers à mettre en branle. La place du nucléaire dans le mix électrique français est à juste titre débattue et toute une frange de la population assure qu’il faut en sortir. Une position qui n’est pas partagée par la majorité des Français, mais qu’il convient d’étudier à l’aune de changements radicaux au niveau planétaire.
La perte de glace s'est accélérée depuis trente ans, particulièrement lors de la décennie 2006-2016 et, en juillet, la glace du Groenland a fondu trois fois plus vite qu'en moyenne.
Malgré les promesses des chefs d'Etat, aucun consensus n'a pu être dégagé sur le réchauffement climatique, à part un report de la discussion au prochain sommet.
Alors que la COP24 s’est terminée samedi 15 décembre à Katowice (Pologne) sans véritable réponse , les dirigeants européens sont apparus quelque peu affaiblis dans le débat. Pour faire face à l’urgence climatique, les pays de l’UE tentent pourtant de renforcer leurs actions malgré des rythmes différents.
L'Europe prend du retard pour se conformer aux engagements de l'Accord de Paris et le récent rapport du GIEC rappelle qu'au-delà d'une hausse de 1,5°, la planète toute entière changera.