La levée des restrictions suite à la pandémie de Covid-19, les conflits et l'insécurité alimentaire provoquent une nouvelle vague d'immigration qui rappelle celle de 2016. Le conflit en Ukraine a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis le Seconde guerre mondiale.
Vladimir poutine se défend d'intervenir dans la crise migratoire en Bélarus, alors que des gestes diplomatiques ont été faits pour calmer la situation. Mais cette crise déstabilise toute la région alors que des troupes russes importantes sont massées face à l'Ukraine.
En utilisant les migrants Kurdes comme outil de pression et de monnaie d'échange contre l'Europe, la Biélorussie s'engage dans une tactique extrême pour défendre le pouvoir de son dirigeant, M. Loukachenko. La confrontation s'étend désormais aux pays voisins, la Pologne et l'Ukraine, déjà au centre des menaces provenant du Kremlin.
La catastrophe humanitaire à Kaboul ne pourra pas être réduite avant la date butoir du 31 août, ce qui fragilise l'entente entre Washington et Londres. L'Otan et l'Europe sont impuissants.
Au-delà de l’affaire des réfugiées de Ceuta (notre photo), l’arrivée des migrants en Europe a tendance à se ralentir. Mais les pays de l’UE se montrent plus ou moins ouverts. Face à une forte demande, la France accorde assez peu de titres de séjours et prononce beaucoup d’expulsion qui sont rarement exécutées.
La crise insoluble qui perdure en mer Egée est dommageable pour toutes les parties et l'Europe ne semble pas trouver les moyens de venir en aide à la Grèce, qui est redevenue en 2019 la première porte d'entrée des migrants sur le continent.
France et Allemagne sont désormais au même niveau en termes de demandes d’asile tandis que l’Italie ouvre de nouveau ses ports aux migrants de la Méditerranée. Mais l’Europe n’est toujours pas parvenue à s’accorder durablement sur leur répartition.
Donald Trump a été l'étincelle qui a provoqué un nouveau basculement en Syrie, les forces kurdes sont abandonnées par une communauté internationale qui redoute désormais une crise humanitaire et un sursaut des forces islamistes.
L'année 2018 a été plus calme en terme de migration en Europe. Mais la crise au Venezuela déstabilise la région et provoque un mouvement de demandes d'asile dans le monde qui ressemble, en ampleur, à celui provoqué par la guerre en Syrie.
La vague migratoire de 2015 a divisé le pays. Pourtant, sur plus d'un million de réfugiés, 400.000 d'entre eux suivent une formation par alternance ou ont décroché un emploi.
Même si Emmanuel Macron confirme une forte hausse de son aide publique au développement, la France n’est pas la mieux placée en Europe. Surtout, elle assiste peu les pays les plus pauvres et accorde beaucoup moins de dons que ses voisins européens.
L'Europe reste dans l'incertitude politique face au flux migratoire tandis que le nombre de personnes noyées progresse dramatiquement depuis le début de l'année.
L’Hexagone est de loin le pays de l’Union où les morts violentes après interpellation sont les plus nombreuses. Comme à Nantes, ces bavures policières entrainent des émeutes urbaines qui, ailleurs en Europe, sont plus souvent l’expression d’une contestation politique ou sociale.
Plus que jamais divisés sur les migrants, les Etats-membres offrent une nouvelle fois le spectacle d’une Europe en crise. Mesurée par les eurobaromètres, l’opinion publique de certains pays perd confiance dans les institutions. Mais l’idéal européen n’est pas mort.
L’affaire de l’Aquarius ne révèle pas seulement l’incapacité de l’UE de gérer le défi migratoire. La réaction du président français, dénonçant la décision de Rome mais s’abstenant d’accueillir le bateau, en dit long sur le déclin d’une Europe ouverte et humaine.
Alors que la question est au cœur de la crise politique outre-Rhin, les derniers chiffres d’Eurostat confirment la hausse du nombre des réfugiés régularisés. En 2016, 56%, l’ont été en Grande Bretagne et en Allemagne mais seulement 4% en France.
Malgré une baisse des arrivées en Europe de près de 50%, les migrants qui périssent en Méditerranée sont presque aussi nombreux que l’an dernier. La France est toujours à la traine en terme d’accueil mais elle accorde plus facilement le statut officiel de réfugiés
Pour la première fois, Bruxelles est intervenue dans le conflit entre Etats membres sur la répartition des réfugiés au sein de l'Union européenne. Mardi 13 juin, elle a déclenché une procédure d'infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, qui refusent de se conformer aux règles d'accueil des migrants.