Au Portugal, 70 influentes personnalités de droite comme de gauche demandent une restructuration de la dette publique. Le premier ministre, néolibéral convaincu, en est tombé de sa chaise: ces "irréalistes" vont saboter ses efforts pour rétablir la confiance dans l'avenir du pays.
Toujours en sévère récession, le Portugal est contraint de privatiser tous les secteurs stratégiques de son économie. Les fleurons du secteur public sont en ventes et la restructuration des services publics de base promet d'être drastique.
La Grèce peut souffler: 100 milliards de créances vont être effacés par les banques. Le pays ne fera pas faillite mais il est très loin d'être tiré d'affaire. Contrairement à ce que prétendent les dirigeants européens, sa dette n'est toujours pas supportable, d'autant que rien n'a été prévu pour relancer une croissance brisée par les plans d'austérité. Par contre, Athènes va être placée sous tutelle permanente.
Le gouvernement de Georges Papandreou a obtenu la confiance du Parlement, première étape avant le vote du plan d'austérité et le déblocage d'un nouveau prêt de l'UE et du FMI. Une course contre la montre est engagée, mais le plus dur est sans doute à venir. Retour sur les enjeux de la crise grecque, les solutions proposées et le calendrier des évènements.
L'Europe peine à mettre en place un 2ème plan de sauvetage pour la Grèce, au bord du gouffre. Un prêt d'une centaine de milliards d'euros pourrait être accordé. De quoi tenir un an ou deux. Et si l'UE rachetait toute la dette grecque? C'est possible.
La Grèce, financièrement dans l'impasse, négocie avec ses partenaires européens un nouveau plan d'aide. Avec en toile de fond, de pesants non-dits: sans ce nouveau soutien, Athènes ne pourra pas rembourser une partie de ses dettes ou sera contrainte d'abandonner l'euro.
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