En France, 16.500 emplois à domicile ont été détruits. Et si en Italie, ces postes résistent bien à la crise, en Belgique et au Royaume-Uni, comme en France, l'hémorragie est accentuée par une fiscalité moins favorable favorisant le travail au noir.
Deux ministres démissionnaires, une coalition gouvernementale qui boit la tasse, un premier ministre qui semble incapable de trouver une solution… Au Portugal, l’issue de la crise politique est incertaine.
Le bras de fer est inédit : après un boycott des conseils de classe, les enseignants portugais font la grève des examens. L’éducation est particulièrement visée par le nouveau programme de réduction des dépenses publiques.
Malgré les apparences, l'austérité est toujours de rigueur aux Pays-Bas et au Portugal. Le gouvernement néerlandais politiquement affaibli n'a pas les moyens de relancer l'économie. Pas de changement de cap non plus au Portugal, mais seulement l'annulation d'une coupe budgétaire jugée discriminatoire.
L'annonce d'un prélèvement sur les dépôts bancaires à Chypre a fait souffler un vent de panique en Europe. Pour les Chypriotes cette décision est un "hold-up" inacceptable. Les ministres des finances de la zone euro ont finalement fait marche arrière en acceptant la suppression de ce prélévement pour les petits épargnants.
Mario Monti se verrait bien rester au pouvoir après les élection du printemps prochain. Berlusconi se rangerait à ses cotés face à la gauche. Cette "combinazione" n'est pas du goût de la gauche et du mouvement antisystème "5 étoiles".
Les hôpitaux italiens sont mis au régime sec. Mario Monti veut réduire les dépenses de santé de prés de 100 milliards en six ans. Une purge budgétaire dangereuse pour les malades.
La politique d'extrême rigueur budgétaire mise ne œuvre par le gouvernement espagnol enfonce chaque jour un peu plus l'Espagne dans la crise et la récession. Même Christine Lagarde, souhaite désormais au nom du FMI une politique de rigueur un peu moins drastique. A Madrid, la manifestation anti-austérité a été particulièrement violente.
Le couple franco-allemand ressemble à ces vieux ménages qui ne cessent de chamailler avant de se rabibocher. Ca commence plutôt mal entre Hollande et Merkel. La Chancelière refuse toute croissance par les déficits. Mais s'il faut s'attendre à un changement sur la forme, sur le fond, la Chancelière Merkel et le Président Hollande devraient finir pas s'entendre.
Sous la pression d'une opinion publique de plus en plus hostile aux banquiers, le gouvernement italien a décidé d'interdire les commissions pour découverts et de supprimer les frais bancaires pour les retraités. Tollé des banques qui pleurent misère.
Depuis que Mario Monti a ouvert la chasse à la fraude fiscale, les Italiens tremblent. Les inspecteurs du fisc traquent tous les signes extérieurs de richesse. Adieu bolides rouges, 4X4 de luxe et berlines germaniques.
La tolérance néerlandaise est mise à mal par les coups de boutoir des populistes. L'heure n'est plus à la remise en cause de l'ordre moral, bien au contraire.
Le gouvernement Monti a finalement obtenu la confiance du Parlement pour l'application de son plan de rigueur baptisé "Sauvons l'Italie". Adopté le 4 décembre par le gouvernement, il s'est heurté aux puissants lobbies transalpins, des pharmaciens aux parlementaires eux-mêmes, obligeant "Super Mario" à revoir sa copie.
Sèvère défaite aux élections législatives du Fianna Fail accusé d'avoir mal géré la crise économique et financière. Le nouveau gouvernement sera dirigé par le Fine Gael. Ce parti de centre-droit promet de "refaire fonctionner l'Irlande". De la sueur, du sang et des larmes au programme. De notre envoyé spécial à Dublin
Revenu sur la vente des forêts publiques, David Cameron a dévoilé hier la réforme du système de prestation sociale qui serait, promet-il, favorable aux plus pauvres. Il entend placer les Britanniques face à leurs responsabilités.
Le Portugal a adopté un budget d’austérité qui n'épargne personne. Pourtant, le Premier ministre socialiste, José Socrates, croit toujours à sa bonne étoile et affiche une étonnante confiance dans la capacité de son pays à sortir sans trop de casse de la crise économique et financière. Entretien.
L'aide de l'Europe et du FMI à l'Irlande en pleine déroute financière n'a pas convaincu les marchés financiers. Au Portugal et en Espagne, seuls les gouvernements tentent encore de donner le change. Presse et économistes estiment que la contagion irlandaise ne peut plus être endiguée.
Le Royaume-Uni se prépare à quatre années difficiles après l’annonce d’une réduction des dépenses publiques de 120 milliards d'euros sur quatre ans. Les syndicats estiment qu’un million d’emplois seront supprimés.
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