Seuls les pays scandinaves sont parvenus à faire baisser le nombre de sans-abri grâce à une politique qui considère l'accès au logement comme un droit fondamental.
Le gouvernement conservateur du premier ministre hongrois Viktor Orban n'en finit pas de défrayer la chronique. Après s'être attaqué à la liberté de la presse, aux populations Roms et au système démocratique de son pays, le parti majoritaire, le Fidesz, s'en prend désormais aux plus démunis.
La Hongrie donne un tour de vis à sa politique anti-SDF. Les sans-abris "récidivistes" sont désormais passibles de deux mois de travail forcé en prison. Ou de 480 euros d'amende: soit davantage que le salaire mensuel moyen.
La prise en charge des sans-abri serait insuffisante en France, selon Médecins du Monde et l'Observatoire national du 115. Elle est pourtant présentée comme une priorité nationale. Peu portés par une action commune, les pays européens se contentent parfois d'une aide décentralisée.
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