Encouragée et populaire dans beaucoup de pays, la remise au travail des soixantenaires est considérée comme un recul social par l’opinion française. Elle semble pourtant favoriser l’allongement de la vie en bonne santé.
La France est le seul pays d’Europe à remettre en cause l’indexation des retraites sur l’inflation. Les pensions y sont cependant d’un bon niveau et constituent de revenus très sécurisés, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs en Europe.
Passés la cinquantaine, généralement aux alentours des 55 ans, les salariés sont le plus souvent jugés "has been". Trop chers, pas assez performant ils sont, au mieux, mis au placard, au pire, poussés dehors. Constat caricatural? Pas vraiment.
L'Europe courtise ses seniors. 76% des Français se disent même favorables à l'instauration de quotas pour favoriser l'insertion des plus de 50 ans en entreprise. Un paradoxe: l'Hexagone est l'un des pays qui emploie le moins de personnes de 50 ans et plus.
Résoudre le problème du logement et participer au maintien de la cohésion sociale, tels sont les deux objectifs du logement intergénérationnel. Le concept ? Rapprocher des jeunes et des moins jeunes en dépassant la simple relation hébergeant/hébergé. Petit aperçu de l’habitat partagé en Belgique.
A 65 ans, plutôt que la retraite, Antonio Hutardo a choisi de monter son entreprise. Et il a travaillé jusqu’à 78 ans. Depuis, il va quand même tous les jours au bureau. Il n’est pas payé, bien sûr, mais sa pension est confortable.
Contrairement à l’idée entretenue en France, le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite de 65 à 67 ans est loin d’être acquis en Allemagne. Le chemin est très long pour y parvenir et il est conditionné par l’amélioration de l’emploi des seniors. De plus, les syndicats s’y opposent.
Avec le relèvement de l'âge de la retraite, améliorer le taux d'emploi des seniors est plus que jamais une priorité politique en France. Plusieurs dispositifs ont déjà montré leur efficacité dans un bon nombre de pays européens.
La prise en compte de la pénibilité dans le calcul des retraites est un exemple unique en Europe, assurait le gouvernement français lors du vote de la loi sur la réforme des retraites. Faux ! Des dispositifs similaires existent ou sont sur le point d’être mis en place dans plusieurs pays.
La retraite constitue un nouveau mode de vie dont la qualité dépend de plusieurs facteurs : durée, niveau des revenus, accès à des services spéciaux peu coûteux. Par rapport aux autres Européens, les retraités français disposent de beaucoup de temps et d’un pouvoir d’achat très honorable. Mais ils sont désavantagés par rapport à leurs voisins du sud en termes d’accompagnement socioculturel.
François Hollande l'avait promis. Un salarié sur six ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans va pouvoir partir à la retraite dés 60 ans. Les Français restent tout de même les champions du nombre d'années de cotisations en Europe. Mais il ont la possibilité de partir plus tôt que leurs voisins.
Confrontés à une démographie déclinante, une croissance faible et des déficits publics en hausse, les pays de l’UE sont tous contraints de réformer leurs systèmes de retraite.
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