Un sondage Viavoice pour Libération pointe les contractions des Français, dans un contexte post-Brexit. S'ils sont 68% à juger que l'Europe va « plutôt dans le mauvais sens », ils sont plus de six sur dix à estimer qu'une sortie de l'UE « aurait des conséquences négatives ».
Les expatriés préfèrent l'Europe aux Etats-Unis. Avec une nette préférence pour les prospères métropoles d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse. Mais Paris n'a pas dit son dernier mot, sondages contradictoires à l'appui.
L'impopularité de François Hollande atteint des sommets. Les autres dirigeants européens profitent, au contraire, d'une embellie. Cette chute à contretemps réduit d'autant la crédibilité de la France sur la scène internationale.
Les salariés européens sont heureux au travail. Mais la peur du chômage les obligent à en faire trop et la frontière entre vie privée et vie professionnelle est de plus en plus floue.
LE CHIFFRE DU JOUR: 60% des Catalans se disent favorables à l'indépendance de la Catalogne. La tendance au "oui" se confirme, alors qu'un référendum d'autodétermination est prévu pour novembre 2014.
Les Européens ont le blues. Ils ont peur du chômage, de la précarité, des difficultés financières, de la régression sociale... Les Français sont particulièrement angoissés. Paradoxe: ils ont peur du risque, mais estiment que leurs enfants doivent en prendre pour s'en sortir.
LE CHIFFRE DU JOUR / Le nouveau visage du Royaume-Uni sera peut-être pro-européen. Selon un récent sondage, 41% des 18-24 ans ne veulent pas quitter l'Union européenne. Pour eux, sortir de l'UE risquerait d'être un frein pour leur avenir professionnel.
L'immigration, un thème de campagne électoraliste? Pas outre-Rhin. Si le parti néo-nazi entretient un discours xénophobe, l'ouverture des frontières séduit une majorité d'Allemands. Des arguments économiques et démographiques qui pourraient ouvrir la voie d'un multiculturalisme apaisé.
Une majorité d'Européens considère que la crise économique et financière est partie pour durer. Ils sont favorables à une gouvernance économique, à la création d'une agence de notation indépendante et au lancement d'euro-obligations. Mais ils ne pensent pas que l'euro a atténué la crise… sauf les Britanniques.
Français, Allemands, Espagnols et Polonais estiment que leurs dirigeants sont incapables de prendre les bonnes décisions pour surmonter la crise économique. Seuls les Anglais accordent encore un semblant de crédit à David Cameron. La porte ouverte à la montée des extrémismes?
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