En Allemagne, deux scrutins régionaux marquent un recul de la CDU et un effritement de la popularité d’Angela Merkel. Mais sa cote reste élevée comme celle des dirigeants italiens. En revanche, Emmanuel Macron et Pedro Sanchez sont désapprouvés par une majorité de citoyens.
En Allemagne, Royaume-Uni, Italie et dans presque toute l’Europe, le soutien aux gouvernements s’est accru pendant la crise. Mais, avec les Espagnols, les Français expriment au contraire leur désapprobation à l’égard de l’action des pouvoirs publics.
En vue du scrutin de 2019, Emmanuel Macron rêve de constituer un « axe progressiste » pour contrer la montée des nationaux-populistes. Mais ces derniers n’obtiendraient, au vu des derniers sondages, qu’une quarantaine d’eurodéputés supplémentaires.
Après sa prestation télévisée du 14 avril, le président français chute encore dans les sondages. Sa communication est manifestement inadaptée car, malgré des difficultés, ses homologues italien et allemand font bien meilleure figure.
Pendant huit ans, Luigi Crespi a été le "spin docteur" de Silvio Berlusconi. Aujourd’hui le Jacques Séguéla italien estime que le Cavaliere, avec qui il a coupé les ponts, fait toujours rêver les Italiens. D’où sa fulgurante remontée dans les sondages. Interview et explications.
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