Condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, l’Hexagone ne parvient toujours pas à améliorer le sort de ses prisonniers. Plusieurs pays, notamment au sud, ont pourtant bien progressé à cet égard tandis que l’Europe du nord reste un modèle.
La réforme française de la justice prévoit de remplacer la plupart des peines de prison de moins d’un an par des peines alternatives. Plusieurs pays d’Europe l’ont déjà fait avec des bénéfices évidents en terme de recul de la récidive.
Avec l’état d’urgence, la France est de nouveau confrontée à un problème aigu de surpopulation carcérale. Un nouveau plan d’adaptation est annoncé même si, à ce jour, contrairement à ses voisins, l’Héxagone n’est pas parvenu à mener une politique carcérale cohérente et constante.
Le projet de réforme pénale vient d'être adopté à l'Assemblée nationale. Défendu par Christiane Taubira, cet ensemble de lois prévoyait l'instauration d'une peine de probation pour lutter contre la surpopulation carcérale et la récidive. Deux véritables fléaux en Europe.
La Suède condamne ses prisons à la fermeture, faute de prisonniers. Alternative à l'incarcération, Stockholm privilégie les peines de probation depuis des années avec succès. Christiane Taubira voudrait faire de même, mais c'est sans compter les blocages au sein même de sa majorité.
Bonne nouvelle pour Christiane Taubira qui défend face à Manuel Valls son projet de réforme pénale : le nombre de détenus est en légère diminution en France. Ailleurs en Europe, la surpopulation carcérale est un problème endémique dans les pays les plus répressifs, notamment l’Espagne.
Newsletter
Inscrivez-vous pour recevoir directement nos articles par mail.
Nous utilisons des cookies pour vous assurer la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez la consultation, vous acceptez leur utilisation.Ok