Le délit « d’apologie du terrorisme » entraine de nombreuses condamnations en France du fait de sa définition très large. Sauf en Espagne, ce type de délit est plus strictement défini chez nos voisins et certaines législations ne le prévoient même pas.
Le radicalisme islamique n'est pas le seul à menacer les pays européens. L'émergence d'un mouvement d'extrême droite, qui développe des techniques terroristes à l'encontre des minorités, principalement issues de l'immigration, devient un sujet d'inquiétude et menace la cohésion sociale.
De nouvelles tensions en Libye pourraient faire flamber les prix du pétrole, aggraver la guerre civile, provoquer un nouveau flux migratoire en direction de l'Europe et attiser les factions terroristes proches du Sahel.
Si l'Europe n'a pas subi d'attaque djihadiste depuis plusieurs années, la menace du retour des combattants reste réelle pour le continent, ainsi que la libération possible de certains complices des attentats de 2015 et 2016.
Après les attentats de l’Aude, le débat sur l’internement des individus à risque ressurgit. Mais la protection des libertés individuelles continue de primer en Europe à l’exception des arrestations préventives pratiquées en Espagne.
Il faudra encore beaucoup d’opérations militaires de terrain, d’action idéologique ainsi qu’une vraie politique de développement économique et social dans la région pour débarrasser le Moyen-Orient des extrémistes. A cet égard, l’allié incontournable de l’Occident est à l’évidence l’Arabie saoudite.
Emmanuel Macron a reçu, hier, l'ensemble des ministres et des collaborateurs pour évoquer les dossiers brûlants de la rentrée, alors qu'il a vu sa cote de popularité chuter cet été.
Au lendemain d'une manifestation contre le terrorisme, dans les rues de Barcelone, qui a réuni 500 000 personnes, le chef de l'exécutif régional, Carles Puigdemont, a réaffirmé son souhait d'organiser un référendum le 1er octobre prochain pour l'indépendance de la Catalogne.
L'attaque, qui a fait 13 morts et une centaine de blessés, a été revendiquée par Daesh en réponse à l'engagement de l'Espagne dans la coalition internationale qui oeuvre en Irak et en Syrie. Depuis les attentats de Madrid, en 2004, le pays s'est pourtant armé de l'un des meilleurs systèmes de prévention d'attaques terroristes au monde.
Paris refuse de prendre position dans le conflit opposant le Qatar et une coalition emmenée par l’Arabie Saoudite. Pourtant, les preuves s’accumulent d’une implication effective des qatari dans le soutien aux activités terroristes, ce qui n’est pas le cas des saoudiens.
La nouvelle est tombée en plein Ramadan, théoriquement période de paix et de partage en terre musulmane : l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Egypte annonçaient le 5 juin dernier qu’ils imposeraient désormais un blocus aérien, maritime et terrestre au Qatar. Motif affiché ? L’accointance supposée de Doha envers certains groupes terroristes.
L’affirmation de la doctrine Trump et la mise en quarantaine du Qatar remettent d’actualité la question des relations entre la France et l’Arabie Saoudite. Or ces derniers développements sont de nature à dissiper les doutes et militent pour une intensification de la coopération avec la première nation du Moyen-Orient.
Lundi 1er mai, le département d'Etat américain a mis à jour sa page Internet concernant l'Europe. Il avertit les citoyens américains que le risque d'attentats reste élevé.
Il ne reste que quelques jours à l’administration Obama pour modifier la loi JASTA qui met en danger les relations internationales. Selon le texte, les victimes d’attentats ont la possibilité de traduire devant la justice américaine tout Etat étranger dont les ressortissants ont été impliqués dans un acte terroriste, bafouant ainsi le principe séculaire de l’immunité souveraine.
L’attentat meurtrier de Nice ne peut qu’accentuer la déprime dont souffrait depuis six mois le tourisme français. Au niveau du continent, les flux touristiques se détournent des pays de l’est et du sud méditerranéen pour se réorienter vers la Péninsule ibérique ou certains petits pays.
L'attentat perpétré à Nice par un homme au volant d'un camion, tuant au moins 84 personnes, confirme la place de la France comme une priorité pour les terroristes. Quelles sont les raisons qui font de la France la cible N°1 parmi les pays européens ?
Après la France, la Belgique semblait une cible logique du terrorisme islamiste. Suivant le nombre de leur « djihadistes », des réfugiés qu’ils accueillent ou de l’intensité de leur engagement en Syrie-Irak, d’autres pays peuvent se faire du souci.
Le rétablissement des frontières intérieures européennes remet en question les accords de Schengen. Un renforcement du système est indispensable. Mais renoncer à la libre circulation entre pays-membres porterait un coup fatal à l’UE.
La France s'interroge sur la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français. Et envisage même de frapper des "uni-nationaux" français. A l'exception du Royaume-Uni, aucun pays en Europe ne s'est engagé dans cette voie contraire à la déclaration universelle des droits de l'homme.