L'organisation terroriste basque ETA, moribonde, tente de négocier un nouveau cesser-le-feu avec Madrid. Elle propose pour la première fois un arrêt permanent de la violence vérifié par des observateurs étrangers. Le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero reste officiellement toujours de marbre.
A lire ses dernières déclarations, l’ancien chef du Gouvernement espagnol (1982-1996) paraît s’être impliqué trop loin dans la lutte contre l’ETA. La question de ses liens avec les "barbouzes" des GAL (Groupements Anti-terroristes de Libération) est une affaire empoisonnée pour l’actuel pouvoir.
Le Sénat a commencé hier l'examen du projet de loi sur l'immigration adopté en première lecture à l'Assemblée Nationale le 12 octobre dernier. Le groupe centriste a décidé de s'opposer au texte, en particulier au sujet de la réforme de la déchéance de nationalité voulue par le gouvernement. En Europe, à l’exception de la petite île de Malte, cette procédure reste exceptionnelle, appliquée le plus souvent aux cas de terrorisme ou d'espionnage.
L’arrestation la nuit dernière de neuf militants de l’ETA chargés du repli des terroristes en France est une fin de non recevoir du gouvernement Zapatero à la proposition de cessez-le-feu de l’organisation basque. Seul l’irlandais Gerry Adams, leader du parti séparatiste irlandais Sinn Fein, veut encore y croire.