Face aux enjeux liés au réchauffement climatique et à la nécessité d’émettre moins de gaz à effet de serre, les Français rappellent régulièrement aux pouvoirs publics leurs exigences en matière environnementale. Dans ce contexte, la transition énergétique constitue l’un des plus gros chantiers à mettre en branle. La place du nucléaire dans le mix électrique français est à juste titre débattue et toute une frange de la population assure qu’il faut en sortir. Une position qui n’est pas partagée par la majorité des Français, mais qu’il convient d’étudier à l’aune de changements radicaux au niveau planétaire.
Deux ans après l’Accord de Paris, la transition énergétique est au cœur des problématiques financières. Entre les retombées de la COP23 qui s’est tenue à Bonn, les conclusions rendues par le Green Finance Study Group fin novembre en Allemagne dans le cadre du G20, et le Sommet Climat de Paris du 12 décembre prochain, le défi est de se coordonner sur les trois sujets clés liés au financement de l’économie verte dite durable : l’information sur le contenu carbone des portefeuilles, les obligations vertes et la régulation financière climatique.
Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition écologique et solidaire, a présenté en conseil des ministres, mercredi dernier, le projet de loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures conventionnels, comme le pétrole, et non conventionnels, comme le gaz de schiste ou les sables bitumineux.
En plein boom économique, la Côte d'Ivoire amorce également sa transition énergétique. Présent lors de la session plénière de la COP22, qui se tenait à Marrakech du 7 au 18 novembre, le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a rappelé la volonté de son pays de s'inscrire dans la mise en œuvre de l'accord de Paris. Le chef de l'Etat ivoirien a profité de son intervention devant ses homologues pour rappeler leurs engagements aux pays développés. Et de plaider pour que les ressources financières allouées au Fonds Vert pour le Climat soient accessibles, afin d'accélérer la transition énergétique de son pays. Une transition qui pourra s'appuyer sur le potentiel de la Côte d'Ivoire en termes de biomasse, mais également sur les premières aides européennes.
L’Union européenne se trouve aujourd’hui confrontée à l’un de ses plus grands défis : penser et adapter la ville pour l’intégrer à un environnement intelligent et durable. Actuellement, près de trois Européens sur quatre vivent en ville. Ils consomment 70 % de l’énergie de l’UE et leurs activités quotidiennes lancent des défis redoutables à l’Union. Les embouteillages, pour prendre un seul exemple, coûtent à l’Europe 1 % de son PIB. D’où le développement de villes intelligentes sur le Vieux continent.
Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur le coût du nucléaire est sans appel: la modernisation des centrales est une fuite en avant qui va rendre cette énergie encore plus chère. Mais le démantèlement revient encore plus cher. Ségolène doit présenter ses solutions la semaine prochaine.
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