Après la "mère la rigueur", la "petite sœur des pauvres": la chancelière allemande s'est convertie au salaire minimum en Allemagne. Généralisé, mais pas unique: il sera négocié secteur par secteur. Objectif? S'attaquer aux bas salaires, et gagner le vote populaire.
Une société à deux vitesses. Pour renforcer sa compétitivité et exporter, l'Allemagne à libéralisé son marché du travail et précipité une part croissante des salariés dans la précarité: absence de salaire minimum, travail à temps partiel, "mini jobs" sans assurance maladie ou petit boulots payés 1 euro de l'heure. Aujourd’hui, près d’un travailleur allemands sur cinq est « pauvre ».
Deuxième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand".
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