La prostitution ne fait plus fantasmer aux Pays-Bas. Après la libéralisation totale au début du siècle, le gouvernement tente de contrôler les travailleurs et travailleuses du sexe à Amsterdam. Un secteur d’activité victime de son succès. La pénalisation du client est envisagée.
Depuis 2002, les prostituées allemandes n’ont plus besoin de travailler dans la clandestinité. Statut légal, droit à l’assurance chômage et à l’assurance santé… Elles sont même représentées par un syndicat. Ce qui n'empêche pas les abus. Les tarifs ont été cassés depuis les années 1980 et la concurrence est si rude que certains bordels ont proposé des "forfaits illimités".
Au pays où la violence machiste fait figure de fléau à éradiquer, la prostitution continue d’évoluer dans un vide légal commode. Quatre Espagnols sur dix confessent avoir déjà acheté des faveurs sexuelles: un record en Europe.
Depuis l'année dernière, les travailleuses du sexe de Bonn doivent prendre leur ticket à l’horodateur pour pouvoir exercer. C’est 6 euros par nuit. Cette "Sex Tax" a rapporté 250.000 euros en 2011. Un bilan satisfaisant pour la ville qui a décidé de pérenniser le système.
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