Le président Joe Biden arrive en Europe alors que les relations transatlantiques sont de nouveau apaisées. Mais si les bras de fer sont oubliés, les positions de l’allié américain sur de nombreux dossier restent évidemment marquées par des divergences d’intérêt.
Le navire turc « Oruç Reis » est de nouveau entré dans les eaux grecques. Nouvelle péripétie d’une tension séculaire entre les deux pays en Mer Egée et Méditerranée orientale. Il faut dire que la réalité territoriale heurte de front les intérêts économiques d’Ankara.
Il faudra encore beaucoup d’opérations militaires de terrain, d’action idéologique ainsi qu’une vraie politique de développement économique et social dans la région pour débarrasser le Moyen-Orient des extrémistes. A cet égard, l’allié incontournable de l’Occident est à l’évidence l’Arabie saoudite.
La semaine dernière, l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al-Thani, était en Europe pour discuter de la crise diplomatique qui oppose le petit émirat à l'Arabie saoudite depuis le 5 juin dernier. Si la France et l'Allemagne sont apparues mesurées dans leur soutien, la Turquie prend clairement position pour Doha, son allié dans le Golfe.
Selon des responsables turcs et russes, tout est prêt pour l'achat par la Turquie de systèmes de défense antiaérienne S-400 à la Russie, le plus important deal jamais conclu par Ankara avec un pays extérieur à l'Otan. Si la possibilité d'un accord inquiète les alliés de la Turquie au sein de l'OTAN, celui-ci pourrait cependant ne jamais voir le jour.
Si la Turquie est en ce moment, et depuis longtemps, dans le viseur des défenseurs de la liberté de la presse, elle n'est pas le seul pays, en Europe, à chercher à contourner les médias. La Hongrie, la Bulgarie et même la France ne sont pas exemplaires en la matière.
La victoire sur le fil du « oui » au referendum qui accorde plus de pouvoir au président turc, Recep Tayyip Erdogan, a provoqué des réactions de méfiance en Europe.
Hier, les Turcs votaient aussi pour les municipales. Mais contrairement aux Français, ils ont fait le choix de la continuité: malgré la vague de protestation de ces derniers mois, le parti du Premier ministre Erdoğan a été plébiscité. La tactique gouvernementale de diabolisation des médias sociaux a payé.
Twitter est bloqué en Turquie sur décision du chef du gouvernement. Notre correspondante à Istanbul a vite trouvé la parade comme de nombreux twittos turcs. L'oiseau bleu gazouille de plus belle à Istanbul et Erdogan est le seul à y laisser des plumes.
Ils sont chanteurs, acteurs, vedettes TV ou profs de cuisine. Leur point commun: ils, ou elles, sont adulées par leurs concitoyens depuis des années mais restent pourtant des inconnu(e)s en dehors de leur pays. Voici la Top Chef anglaise, la Bardot grecque, le Dave italien et le Jean-Pierre Foucault allemand.
Muhtesem Yüzyıl, Gümüs, Leyla ile Mecnun... Ces séries télé ne vous disent rien, mais dans les Balkans, en Russie ou encore dans les pays arabes, les téléspectateurs en sont fans. En dix ans, la Turquie s’est hissée au deuxième rang des pays producteurs de séries, derrière les Etats-Unis.
Le président Abdüllah Gül a promulgué hier la loi qui renforce le contrôle d’internet en Turquie. Première conséquence: en quelques heures, il avait déjà perdu 80.000 followers sur Twitter. Le début d'une e-mobilisation? Myeurop décrypte la situation.
C'est la grande purge en Turquie. Acculé à la suite d'un vaste scandale de corruption, le premier ministre Erdoğan coupe des têtes: démissions forcées et révocations se multiplient... La crise politique et ses implications expliquée en quatre points.
A Istanbul, le mécénat culturel a engendré un dynamisme artistique sans précédent. Osman Kavala, fondateur d'Anadolu Kültür, fait partie depuis plus de 10 ans du cercle de ces nouveaux mécènes turcs. Rencontre à l'occasion de l'ouverture aujourd'hui de la Foire internationale d’art contemporain d'Istanbul.
Le tunnel Marmaray, en construction depuis neuf ans, est inauguré aujourd’hui à Istanbul. Une ouverture très attendue qui concrétise un rêve vieux de plus d’un siècle: relier l’Europe à l’Asie en 4 minutes. La mise en circulation de ce métro sous-marin crée toutefois la polémique: n'intervient-elle pas trop tôt ? Premier volet de notre série sur les grands projets transfrontaliers en Europe.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé une série de réformes pour démocratiser le pays. Très attendu sur les droits des minorités, kurdes notamment, il se limite à des mesures symboliques.