En voulant bien faire, l'Europe a voulu coordonner et négocier l'achat des vaccins, mais les retards de production fragilisent cette stratégie commune, qui ne pourra pas cacher la rapidité avec laquelle certains pays assurent les campagnes, contrairement à d'autres.
Longtemps sujet à controverse et hésitations, la deuxième vague est désormais là. Les mesures de couvre-feu se multiplient en Europe et les incertitudes restent entières en ce qui concerne la distribution des prochains candidats vaccin, prévus, dans le meilleur des cas, pour le début de l'année prochaine.
Alors que les pays européens disposent des systèmes de santé parmi les meilleurs au monde, la méfiance des Européens envers leurs institutions encourage une méfiance vaccinale qui encourage l'apparition de maladies comme la rougeole.