Avec des millions de personnes déplacées et les structures de soin souvent détruites, la population séropositive d'Ukraine fait face à des pénuries de traitements antirétroviraux, tout comme les millions de personnes âgées ou non, qui vivent avec des maladies chroniques..
La guerre en Ukraine multiplie les risques de pénurie de traitements pour les maladies transmissibles. Les réfugiés devraient avoir accès à des tests de dépistage à leur arrivée dans les pays qui leur offrent asile. La remontée de l'incidence du Covid en Europe coïncide avec un conflit majeur.
173.000 personnes vivent avec le VIH en France et elles disposent désormais de traitements efficaces et bien tolérés. Mais l'épidémie du Covid, qui présente pourtant de nombreuses similitudes avec celle du VIH, a fait oublier le combat contre le sida, qui concerne pourtant 38 millions de personnes dans le monde.
Avec des traitements plus efficaces et mieux tolérés qui rendent les personnes séropositives peu contaminantes, les progrès des techniques de dépistage plus rapides et moins invasives, la prévention régresse, en particulier auprès des femmes et des jeunes.
L'étude européenne Partner2 impose la nouvelle stratégie de prévention selon laquelle toute personne séropositive qui suit sont traitement antirétroviral ne transmet pas le virus du sida.
La dynamique de l'épidémie russe est encouragée par le désintérêt des pouvoirs publics et menace de s'étendre à l'ensemble de la population à partir des groupes les plus atteints.
Laissées pour compte car le VIH concerne surtout les toxicomanes, les prostituées ou les gays, les personnes séropositives russes décèdent sans traitement et sans soutien.
Les conférences internationales restent un endroit où l'on peut revoir des activistes, des communautés, des scientifiques et des associations de lutte contre le sida.
Alors que le film de Robin Campillo, primé lors du dernier Festival de Cannes, n'a pas réussi à percer en Europe ni à l'international, il aborde la cérémonie des César en tant que favori.