Bruxelles considère que la Roumanie a suffisamment progressé en matière de réformes judiciaires et de lutte contre la corruption, tandis que la Hongrie est toujours pénalisée pour son manque d'efforts en matière de garantie de l'Etat de droit.
Alors que le Rassemblement national pourrait l’emporter dans quatre régions françaises, les forces nationales populistes dominent en Italie et s’installent comme troisième force en Espagne. Elles restent fortes en Autriche, Finlande et Flandre mais déclinent aux Pays-Bas, Danemark et Allemagne.
Au nom d’une « Europe du bon sens », le leader de l’extrême droite italienne lance un nouveau groupe visant à unifier les forces national-populistes du Parlement européen. Mais, compte tenu des divergences, il ne pourra rassembler tous les partis. Un non-Brexit compliquerait encore les choses.
Même s'il n'a pas encore prouvé son efficacité, l'article 7 des traités est une procédure exceptionnelle qui illustre le malaise européen face à la politique de M. Orban.
Alors que plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont protesté à Budapest dimanche dernier, le président hongrois a promulgué, le lendemain, une loi controversée, dirigée contre une université financée par le milliardaire George Soros. Retour sur les raisons de la colère.
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