Alors que le Rassemblement national pourrait l’emporter dans quatre régions françaises, les forces nationales populistes dominent en Italie et s’installent comme troisième force en Espagne. Elles restent fortes en Autriche, Finlande et Flandre mais déclinent aux Pays-Bas, Danemark et Allemagne.
La lassitude des électeurs se confirme en Espagne avec un gouvernement sans majorité, ce qui profite au parti d'extrême droite qui, il y a onze mois, n'avait aucune représentation.
Dans un pays divisé à cause du mouvement indépendantiste en Catalogne et de l'immigration, ces élections rassurent car le gouvernement socialiste consolide sa position.