En Europe, les partis nationaux-populistes font l'amalgame entre terrorisme, Islam et immigrés, en prétextant avoir prévenu depuis longtemps du danger islamiste.
En Catalogne un petit parti xénophobe, se définit comme "le miroir" ibérique du Front National. Il veut "rendre l'Espagne aux Espagnols". Comme Jean-Marie Le Pen son fondateur a été écarté pour propos "portant préjudice au parti".
Les populistes hongrois et polonais s'échangent leurs députés pour les élections européennes au nom d'une "Internationale nationaliste". Deux partis frères, ultranationalistes et xénophobes.
En Finlande, les Vrais Finlandais (VF) détiennent actuellement 38 députés sur 200 à l’Eduskunta, le Parlement finlandais. Des "patriotes" aux relents xenophobes.
Marine Le Pen a-t-elle réussi à faire du Front national un parti comme les autres ? Difficile d'y croire au regard des premières mesures lancées par les maires frontistes depuis les élections municipales. Le FN risque pourtant, à en croire les sondages, d'être en tête du scrutin en France.
La percée du Front National aux élections municipales donne un avant goût de ce que sera sans doute sa performance aux élections européennes du 25 mai. Dans un grand nombre de pays européens, les partis populistes ont également le vent en poupe. Tour d’Europe des formations nationalistes, eurosceptiques, voire xénophobes.
Trois Britanniques sur quatre estiment que les médias encouragent la discrimination. Déclarations douteuses des politiciens et clichés racistes redoublent à la télé. La communauté pakistanaise estime être la plus stigmatisée.
Les spectacles de Dieudonné sont interdits dans plusieurs villes à la demande de Manuel Valls. Ailleurs en Europe, certains pays peinent également à gérer les dérives racistes et antisémites de leurs artistes.
Le "péril rom" n'aura pas lieu. S'ils sont Bulgares ou Roumains, ils peuvent depuis le 1er janvier travailler librement en France, sans restrictions. Mais l'invasion annoncée par certain n'aura pas lieu, car cela ne changera pas grand chose pour eux. Les préjugés restent trop tenaces.
Péter Sziráki, 21 ans, étudiant de Budapest va voter pour le parti Jobbik. Ce parti d'extrême droite est, pour lui, le seul capable de défendre "la nation hongroise" menacée par les étrangers. Portrait. Troisième volet de notre série de portraits d'Européens votant pour la première fois à l'extrême-droite.
Alexandra Swann était vice-présidente de la jeunesse du parti conservateur de David Cameron. Elle l’a quitté pour le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, anti-européen et xénophobe. Portrait et itinéraire. Deuxième volet de notre série de portraits d'Européens votant pour la première fois à droite de la droite.
Suite à la polémique créée par une vidéo de la Commission européenne jugée xénophobe, Myeurop a demandé à avoir accès à tous les documents concernant sa production. Cette demande légitime et légale s'est finalement heurtée à un refus catégorique. La transparence n'est toujours pas à l'ordre du jour à Bruxelles.
Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang a lancé aujourd'hui un site internet sur lequel les citoyens belges peuvent dénoncer les personnes en situation d'irrégularité. Une remise au goût du jour de la délation qui rappelle les pratiques du nazisme pour le Centre pour l'égalité des chances.
Le système de "chèques emploi service" version belge engendre une discrimination ethnique des employés. Certaines entreprises de travail à domicile demandent à leurs clients si elles n'ont pas d'aversion envers les étranger(e)s. La télévision flamande les a pris en flagrant délit de racisme avéré.
Scandale aux Pays-Bas. Le parti du populiste Geert Wilders vient de lancer un site web sur lequel les Néerlandais sont invités à dénoncer les étrangers, d'Europe centrale et Orientale. Le hic ? 14.000 contributions le premier jour, et un premier ministre qui ne condamne pas cet accès de racisme. Viviane Reding, la commissaire européenne aux droits fondamentaux a, elle, vivement condamné un site "totalement contraire" aux principes de l'UE.
Le Danemark veut rétablir "au plus vite" des contrôles à ses frontières intra-européennes avec l’Allemagne et la Suède. Au moment où les Accords de Schengen sont attaqués de toutes parts, cette décision souligne l'importance de l'extrême-droite dans le pays et la fragilité des acquis européens.
Le parti populaire catalan vient de retirer en catastrophe de son site internet un jeu ayant pour héroïne sa candidate aux prochaines élections à la suite d'une erreur de script. Sa mission: éliminer les indépendantistes et les immigrés.
Dans plusieurs pays européens, les populistes en tous genres font de l’islam un repoussoir commun facile à invoquer pour cristalliser toutes les phobies et les peurs. Et gagner des voix…
Répondant indirectement aux provocations anti-immigrés de Thilo Sarrazin, membre du directoire de la Bundesbank qui vient d’être contraint à la démission, le gouvernement allemand veut favoriser leur intégration. Car l’Allemagne a un besoin criant de main d’œuvre étrangère pour faire face au redémarrage en fanfare de son industrie et pour financer les retraites d’une population déclinante et vieillissante. Ceci alors que la xénophobie gagne du terrain.
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