Le business derrière le phénomène mondial des influenceurs virtuels

Edouard Beros

Le business derrière le phénomène mondial des influenceurs virtuels


« Le bon équilibre ? Protéger l’éthique sans ralentir l’évolution technologique ? »

Ils ont des millions de followers sur Instagram, TikTok, Youtube, Twitch, où ils publient chaque jour une série de contenus (des photos aux vidéos en passant par le streaming en direct), en collaborant avec des marques et des entreprises internationales et en leur faisant gagner des sommes considérables. La transformation rapide du paysage numérique a ouvert la voie aux influenceurs virtuels, générés par l’intelligence artificielle et souvent représentés par des avatars ou des modèles 3D.

« Mais n’oublions pas que derrière un influenceur virtuel se cachent des programmeurs en chair et en os, avec leurs expériences et leurs objectifs – parfois business – bien définis ». Ainsi une vulgarisatrice, créatrice de contenu et journaliste, qui explique encore à myEurop.info : « Les réseaux sociaux sont un amplificateur capable de diffuser des messages rapidement. Il est cependant de notre responsabilité de transmettre le bon message, qu’il s’agisse à la fois d’un véritable et influenceur virtuel. La voie à suivre est donc claire : « Nous devons protéger l’éthique sans ralentir l’évolution technologique ».

Utilisation consciente du Web

Il y a 4,88 milliards d’utilisateurs de plateformes dans le monde, soit un nombre égal à 60,6 pour cent de la population mondiale (qui, selon une estimation des Nations Unies, a atteint 8 milliards). C’est ce qu’affirme une étude de la société Kepios. En particulier, les utilisateurs actifs dépassent 77 pour cent des personnes. « C’est pourquoi nous avons une grande responsabilité sur nos épaules« , poursuit Cakalli (présentateur sur RayPlay de l’émission « Touch, fingerprint », qui parle d’innovations technologiques en touche pop).

« En outre – poursuit-il – il existe de nombreux cas dans lesquels les médias sociaux ont contribué à changer la perception de notre image. Parfois positivement (body positivity et sa diffusion), d’autres négativement, comme en visant de faux stéréotypes ou en tout cas filtrés. Personnellement, je promeus toujours l’authenticité, la transparence et l’acceptation sur mes chaînes. »

Formation d’influenceurs

Un autre aspect à évaluer est la compétence des influenceurs, souvent fruit d’études et de formations continues. « Ma méthode, continue Cakalli, est précisément d’approfondir pour parler de la technologie non pas superficiellement ou suivre les tendances, mais en illustrant les indications géopolitiques, sociales, vertes, parfois soutenues par les professionnels du secteur ».

Est-ce donc là la clé pour se rendre crédible aux yeux de sa communauté ? « Certes, répond le communicateur, créateur de contenu et reporter, l’histoire me fascine et je crois que c’est le moyen le plus rapide, si elle est bien étudiée et comprise, d’envoyer un message, un stimulus, une pensée ».

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