Au lendemain de l'attaque djihadiste qui a fait au moins 22 morts et une soixantaine de blessés, lors d'un concert à Manchester, la première ministre britannique a annoncé que l'état d'alerte terroriste était relevé à son niveau maximal. L'enquête n'en est à qu'à ses débuts.
Ils étaient venus assister au concert de leur idole, Ariane Grande. Vers 22h30 ce lundi, une puissante explosion a dévasté l’enceinte de la Manchester Arena, à la fin du concert de la chanteuse. Selon la police de Manchester, un homme aurait fait détoner « un engin explosif improvisé », tuant au moins 22 personnes et en blessant 59 autres, dont de nombreux enfants.
De nombreux jeunes assistaient en effet au concert d’Ariane Grande. L’explosion a créé une véritable panique dans la salle mais également dehors, où de nombreux parents attendaient leurs enfants. Une fillette de 8 ans et une jeune femme de 18 ans figurent parmi les victimes déjà identifiées, les blessés étant, quant à eux, répartis au sein de huit hôpitaux.
Daesh revendique
Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l’attaque, dans un communiqué affirmant qu’un « des soldats du califat a placé une bombe dans la foule » lors du concert. L’assaillant a été tué dans l’explosion. Il s’agit d’un jeune homme de 22 ans, nommé Salman Abedi. La police britannique ignore toujours s’il a pu bénéficier de complicités.
Au lendemain de l’attentat, Theresa May a annoncé que l’état d’alerte terroriste était relevé à son niveau maximal. La chanteuse Ariane Grande, qui a annulé sa tournée européenne, s’est dite « brisée ».