Le numéro un allemand de l'énergie EON a décidé de saisir la Cour constitutionnelle pour contester la loi sur la sortie du nucléaire d'ici à 2022. Le groupe réclame des compensations financières en échange d'une réduction de la durée de vie des centrales qu'il exploite.
Angela Merkel a mis du temps avant de reconnaitre l'ampleur de la crise et le nécessité de sauver la Grèce et l'euro - dans l'intérêt de l'Allemagne. Si Berlin a désormais les cartes en main, la Chancelière avance au coup par coup. Sans enthousiasme ni soutien ferme de sa majorité, mais avec une obsession : faire payer les mauvais élèves et ne plus remettre au pot. D'abord, limiter la casse. Le "saut fédéral" attendra.
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