Si Angela Merkel a été réélue, hier, chancelière fédérale, son parti, la CDU-CSU, sort affaibli des législatives, qui consacrent l'arrivée au Bundestag de l'AfD, le parti de droit nationaliste créé en 2013. Les sociaux-démocrates de Martin Schulz ont enregistré quant à eux leur plus mauvais résultat et ne participeront pas à un nouveau gouvernement de coalition, contrairement, sans doute, aux libéraux du FDP et aux Verts.
Actuellement en ballotage défavorable dans les sondages, qui donnent les chrétiens démocrates d'Angela Merkel vainqueurs des législatives du 24 septembre prochain, le SPD, emmené par l'ancien président du Parlement européen Martin Schulz, regarde déjà l'après-élections.
La chancelière allemande, qui présentait hier le programme des conservateurs pour les législatives de septembre prochain, promet notamment "la prospérité et la sécurité pour tous". Mais au-delà des formules choc, celle qui brigue un quatrième mandat semble gérer son entrée en campagne d'une main de maitre.
Après son revers électoral de la semaine dernière, la Première ministre britannique a dû faire appel au DUP nord-irlandais pour obtenir une majorité à la Chambre des Communes. Theresa May devait d'ailleurs s'entretenir aujourd'hui avec Arlene Foster, la leader de ce parti aux positions légèrement encombrantes pour la cheffe du gouvernement.
Dimanche 11 juin, près de 47 millions de Français étaient appelés à voter aux élections législatives pour désigner leurs représentants à l'Assemblée nationale. Plus que la lente extinction des partis traditionnels ou la consécration du mouvement d'Emmanuel Macron, La République en marche, c'est l'érosion de la participation électorale qui pose question.
Le premier ministre Viktor Orbán est sorti vainqueur des élections législatives en Hongrie. MyEurop est allé à la rencontre d'une jeunesse hongroise qui espérait tourner la page, en votant pour la coalition anti-Orbán ou pour le jeune parti écolo, voire pour l'extrême droite du Jobbik.
Malgré une augmentation des femmes élues lors des législatives françaises, la politique se conjugue toujours essentiellement au masculin. La France remonte de la 17ème à la 10ème place en Europe, mais avec 26,8% de femmes à l'Assemblée, on est encore loin de la parité. Etat des lieux continental d'un chantier démocratique lent et laborieux.
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