Files interminables aux contrôles de sécurité, aéroports bondés, vols retardés voire annulés, grève des personnels. Et des hausses du prix des billets en raison de l'inflation. Le secteur aéronautique souffre toujours des restrictions d'effectif imposées par la baisse du traffic aérien lors de la crise du Covid.
Si la saison touristique profite du soleil et d'une forte reprise d'activité après deux années de Covid, les postes vacants sont nombreux, en particulier dans l'aviation où les annulations de vols sont à déplorer.
Interrompues depuis l'invasion russe en février dernier, ces exportations sont un immense soulagement pour les pays qui en dépendent, et renforcent l'influence de Moscou en Afrique et ailleurs.
L'inflation atteint des niveaux oubliés depuis 1984. Mais tout le monde s'accorde pour penser que le pire reste à venir, si Moscou en venait à suspendre ses livraisons de gaz, surtout pour le prochain hiver.
Après dix jours de maintenance, le doute est levé sur la reprise des exportations de gaz vers l'Europe. Mais le débit reste réduit et les pénuries pourraient se multiplier à l'hiver.
La Turquie se trouve en situation d'alléger le blocus des céréales en mer Noire en étant partenaire des deux belligérants avec un consensus sur les principaux aspects techniques : contrôles conjoints aux points de départ et d’arrivée des navires dans les ports et garanties de sécurité le long des routes maritimes. Une "lueur d'espoir pour soulager la souffrance humaine et soulager la faim dans le monde », selon les Nations Unies.
Très mauvaise nouvelle pour l'Europe avec la monnaie unique qui peine à atteindre la parité avec le dollar. Cette situation pourrait favoriser l'économie américaine au dépend de celle du Vieux continent.
C'est donc la fin du soutien monétaire à l'économie et de l'argent facile et illimité dans la zone euro. La période du "quoi qu'il en coûte" annoncé par Mario Draghi en 2012 se termine, dix ans plus tard.
En période d'inflation et de crise du pouvoir d'achat, les demandes sont fortes pour une augmentation de salaires, surtout face aux bénéfices accumulés par les grandes entreprises. Il s'agit surtout de protéger les salarié(e)s les plus fragiles et de soutenir celles et ceux qui ne travaillent pas dans leur propre pays.
C'est une victoire diplomatique pour le président ukrainien, et pour l'Union européenne, qui risquait de perdre une unité bien fragile face à certains pays qui dépendent entièrement de la production russe.
L'inflation continue de progresser en Europe et il n'est pas possible, actuellement, de respecter les critères de Maastricht qui demandent aux pays membres de diminuer leur dette et poursuivre les réformes.
L'année s'annonce catastrophique pour l'économie et surtout pour les salariés qui attendent une augmentation de leur pouvoir d'achat. L'écart entre les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises et les ménages les plus modestes devient intenable.
l'Espagne et le Portugal ont fait beaucoup d'effort en matière de ressources naturelles, mais se trouvent éloignées de l'Europe par le peu de connections énergétiques. Pour se protéger de la hausse des prix de l'énergie, les deux pays ont trouvé un accord pour réduire le prix du gaz en direction des populations défavorisées.
La Commission souligne que face à la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, l'économie circulaire est l'opportunité de réduire la dépendance européenne sur les matières premières et donc de renforcer l'autonomie stratégique de l'UE. Pourtant, en France, par exemple, l'écologie n'est toujours pas un sujet central dans la campagne présidentielle.
L'Europe doit relever deux défis : trouver une alternative aux approvisionnements en gaz russe et freiner la demande au niveau national pour résister à la tempête économiquement et socialement. Mais le développement des connections entre l'Espagne et le reste de l'Europe doit être le résultat d'un accord politique commun.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), une prolongation du conflit en Ukraine aurait des conséquences économiques "dévastatrices" au niveau mondial. L'embargo du pétrole russe a déjà fait perdre le rebond économique réalisé depuis un an, avec la sortie progressive de la crise du Covid.
La crise en Ukraine force l'Union européenne à diversifier ses ressources énergétiques, et particulièrement de nouveaux approvisionnements en gaz. La dépendance au gaz russe doit être réduite, mais les solutions ne sont pas prêtes.
600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité. Cet investissement européen est surtout politique, face à la Chine, mais s'adressera aux populations avec une priorité pour les énergies renouvelables, la réduction des risques de catastrophe naturelle, l'accès des Africains aux réseaux internet, aux transports, à la production de vaccins ou à l'éducation.